Marion FBI , le jeune maestro du son et de la danse

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Mbarga Etoundi Laundry alias Marion FBI entre dans le cercle de la musique en 2000 comme excellent danseur. Il évolue dans le domaine, devient professionnel et remporte de nombreux prix lors des compétitions de danse.

 

 

Jusqu’à nos jours, il a été chorégraphe de plusieurs artistes, et pas des moindres : Billy Jackson, Lady Ponce, Ndedi Eyango, Jean Pierre Essome, Henza Benty, Marco Bi, Jay N, Mani Bella, l’ivoirien David Taurod, etc.

En 2007, Marion FBI entre véritablement dans le macrocosme musical et crée un groupe dénommé FBI (Fashion Boyz Inition). Ils mettent sur le marché discographique un maxi single de 3 titres (on met le show, mamy nyanga,allo-allo). Quelques années après, le groupe sort un album dansant de 11 titres.

 

 

 

L’album perce tant et si bien que le groupe remporte en 2013, le prix du meilleur spectacle au Cameroun. Car, Marion FBI a mis au service de son groupe, ses talents de chorégraphe créatif et innovatif. Le succès en gestation de cet album provoque la séparation des membres du groupe qui disparait.

En 2014, Marion FBI se lance dans une carrière solo et sort son premier single labellisé « nyanga posey » en featuring avec la star ivoirienne le Molare. Il remet ça en 2015, avec la sortie de son 2e single baptisé « ça n’a pas de sens ».

« Dans cette chanson, j’appelle les humains à ne pas baisser les bras dans leurs rêves. Il les exhorte à travailler, à persévérer et à remettre leur travail entre les mains du Seigneur qui fera le reste », déclare-t-il.

Actuellement, il prépare avec minutie la sortie de son 3e single (déjà entièrement prêt, ndlr) intitulé « Va là-bas ». Dans ce single qui sera hit-parades-que et connaitra un succès planétaire d’après l’écoute critique faite par les animateurs radio et les professionnels du rythme et du flow, « je mets à la barre les faux amis(es). Ceux-là qui sont avec nous pour quelque chose et après avoir obtenu leurs gains, nous laissent souvent tomber ; surtout au moment où nous avons le plus besoin d’eux », souligne-t-il.

Marion FBI a déjà écumé plusieurs podiums géants en spectacle live. C’est ainsi qu’en 2015, il a vaillamment presté lors du concert des P-Square au stade Omnisports de Yaoundé.

 

En 2016 et 2017, a joué au Palais de l’unité lors de la présentation des vœux à la présidence de la République. Le 11 août dernier, il a chanté au Castel Hall de Douala lors du concert-présentation de l’album « Homogène » de Dynasty Le Tigre. Sur la même scène, il y avait : Daphné, Tenor, Salatiel et Moustik Le Karimatik.

Il a également fait vibrer les dance floors des Night-clubs de Yaoundé, Douala, Kribi, Mbalmayo, Sangmelima, etc. on se souvient qu’en 2010, lors du comice agro-pastoral à Ebolowa, des personnalités et des exposants avaient apprécié sa puissance vocale et la qualité de ses chorégraphies. Ils lui avaient dit : « Petit, ton son tonne, sonne et résonne comme ton nom : FBI, tu seras grand ».
Marion FBI, cet ancien gardien de but de football qui s’est reconverti dans la musique, a un talent multidimensionnel couplé à une polyvalence éléphantesque. On le compare parfois aux Toofan, mais il est unique en son genre. Le tact et le doigté de ses chorégraphies ajoute un relief rayonnant à sa virtuosité. Une chose est sûre, son prochain single « Va là-bas » sera un strapontin qui le propulsera au firmament des grands chanteurs. Bon vent Marion FBI !

 

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