Affaire Afrimax – Vodafone Cameroun : Va-t-on vers la destruction de preuves sur le financement de terrorisme ?

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Affaire Afrimax – Vodafone Cameroun : Va-t-on vers la destruction de preuves sur le financement de terrorisme ?

Après la fuite du Néerlandais Lars Stork ayant été interdit pourtant de sortir du territoire par les autorités de Yaoundé, le plaignant s’interroge aujourd’hui sur la lenteur de l’appareil judiciaire camerounais qui tarderait à désigner un administrateur provisoire à la société Afrimax-Vodafone Cameroun.

« Pourquoi  notre justice  ne désigne-t-elle pas encore un administrateur provisoire à la société Afrimax-Vodafone Cameroun ? ». C’est la principale question que se pose un responsable proche du dossier de l’affaire Vodafone Cameroun dont les responsables à l’instar  du Néerlandais Lars Stork, de Pamboro Antoine et de Wilfried Sama, tous accusés entre autres d’exploitation électronique frauduleuse, de blanchiment de fonds,  de financement du terrorisme et  d’escroquerie par Halimatou Hassana, associée de la Northwave Sarl, représentée par Monsieur Ibrahim Zakari.

Selon  cette source digne foi qui révèle que le Néerlandais Lars Stork  serait en fuite malgré  la mesure des autorités camerounaises qui,  à travers un message porté de la Police camerounaise datant du 21  novembre 2017 expédié par la direction de la  police judiciaire du Centre aux commissaires spéciaux aéroports internationaux de Yaoundé Nsimalen, Douala et Garoua et à tous les chefs de postes frontières de la Sûreté Nationale, interdisait de sortie des frontières  camerounaises.

Dans une lettre de dénonciation  adressée aux autorités camerounaises, Ibrahim Zakari, Pdg du Centre Extérieur et Relations Extérieures, évoque « une requête en administration provisoire ayant été formulée par les divers partenaires d’Afrimax pour sauvegarder les importants investissements mobilisés. »

« Lenteurs judiciaires »

« …Les responsables restants de la structure, les lenteurs judiciaires favorisant, se livrent à la distraction des données, des fichiers et des data center contenant les informations susceptibles de fournir des éléments menaçants non seulement la sécurité nationale, mais aussi les preuves d’escroquerie et de blanchiment de capitaux »

Ibrahim Zakari signale aux autorités camerounaises que « Les responsables restants de la structure, les lenteurs judiciaires favorisant, se livrent à la distraction des données, des fichiers et des data center contenant les informations susceptibles de fournir des éléments menaçants non seulement la sécurité nationale, mais aussi les preuves d’escroquerie et de blanchiment de capitaux ». 

S’agissant du blanchiment des fonds, Afrimax a été, selon partie civile, «  incapable de fournir à l’Etat des garanties traçables sur l’origine des fonds investis dans l’entreprise Vodafone Cameroun en violation des normes internationales sur la circulation des capitaux .»  Quant aux soupçons de financements du terrorisme, « …Sieur Lars Tork , président Directeur Général d’ Afrimax de nationalité danoise, en violation de cette interdiction s’est enfoui illégalement du Cameroun refusant ainsi de déférer aux diverses nécessités liées aux clarifications des diverses accusations pour mieux échapper à la Justice »,   rapporte  notre source.

Dilatoire favorisant la destruction de preuves ?

Selon la même source, Ibrahim Zakari  dénonce le dilatoire auquel se sont livrés les responsables de Afrimax-Vodafone Cameroun et suspecte la dissimulation, la distraction  et la destruction de preuves visant de faire obstacle à la manifestation de la vérité. « Plus les responsables d’Afrimax repoussent (on se le demande si c’est avec la complicité de la justice) la mise sur pied d’une administration provisoire, moins il y a de chance de trouver des éléments distraits volontairement par les gestionnaires, mais aussi de mettre en danger les intérêts des partenaires trompés ayant investis dans cette affaire, qui a elle seule combinent des éléments criminels et délictueux allant du blanchiment des capitaux, de financements du terrorisme et activités criminelles, de distraction des données sensibles, de destruction de biens et de preuves, sans oublier la mise en chômage de plusieurs jeunes Camerounais préalablement recrutés au sein de cette entreprise »,  observe Ibrahim Zakari.

En rappel,  à la suite d’une notification de l’Agence de Régulation des Télécommunications,  la direction générale de Vodafone Cameroon a annoncé l’arrêt de ses services internet dans la nuit du 14 Septembre 2017. Près de deux mois après, sieur Lars Stork a été convoqué par la Police judiciaire. Pour être entendu en qualité de suspect, Lars Stork  a été invité à se présenter  le 09 novembre dernier à la Sous-direction des enquêtes Economiques et Financières. Cependant, on apprend Lars Stork court toujours.

L’homme qui est soupçonné de financer le terrorisme serait, on ne sait par quelle alchimie, déjà hors des frontières camerounaises pendant que, derrière lui,  les données pouvant servir de preuves sont exposées à la disparition. « On se le demande si c’est avec la complicité de la justice ? », s’interroge le plaignant qui dit “toujours faire toujours confiance  à la justice ” de son pays.

Source:  Afrique-54.com

Cité dans une affaire de financement de terrorisme au Cameroun, le Néerlandais Lars Stork prend fuite

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