La cheffe de la MONUSCO condamne des attaques ciblées contre des civils en Ituri . La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, Leila Zerrougui, demeure gravement préoccupée par les actes de violence dans le territoire de Djugu (province de l’Ituri) qui ont entraîné la mort de plusieurs dizaines de personnes depuis janvier dernier.
L’attaque la plus récente, au cours de laquelle au moins 33 personnes ont été tuées, a eu lieu le 1er mars 2018 dans le village de Maze.
« Je suis profondément choquée par cette dernière attaque qui a ciblé des civils et par le fait que la majorité des victimes soient des femmes et des enfants. Je présente mes sincères condoléances aux familles des victimes et à tous ceux qui sont affectées par cet acte horrible »
Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en
République démocratique du Congo (MONUSCO)
« Je condamne toutes formes de violences et j’appelle les autorités à enquêter rapidement sur cette attaque et à veiller à ce que la justice soit pleinement rendue. Les auteurs de ces actes doivent être tenus pour responsables », a ajouté Mme Zerrougui.
L’incendie d’habitations, des déplacements forcés et des actes de violence sexuelle dirigée contre des femmes ont également été rapportés ces dernières semaines dans la province de l’Ituri qui est située dans la partie nord de la République démocratique du Congo.
En soutien aux efforts du Gouvernement congolais pour faire face à la détérioration de la situation sécuritaire, la MONUSCO a renforcé sa présence dans la zone en déployant trois bases militaires temporaires à Djugu, Blukwa et Fataki et en intensifiant ses patrouilles militaires dans le territoire de Djugu depuis le 10 février 2018. La Mission mène également des consultations avec toutes les communautés ainsi qu’avec les autorités afin de prévenir de nouvelles attaques et de stabiliser la situation dans la région.