Affaire Johan BUYLE contre Bamboutos de Mbouda : Le vice Pca du club Djeatsa Kenvo Josué se lâche
Point sur l’affaire Johan BUYLE contre Bamboutos de Mbouda
Depuis le 10 août 2018, l’affaire Johan BUYLE contre Bamboutos FC de Mbouda fait couler beaucoup d’encre et de salive. Elle est au centre de nombreuses rédactions sportives. Pour cause, la nouvelle de la rétrogradation en division inférieure du club aux millions de supporters par la FIFA suite au non-respect de la décision du juge unique de la Commission du Statut du Joueur du 15 juin 2016 rendue dans le cadre d’un litige contractuel entre le club phare des Bamboutos et l’entraineur belge Johan BUYLE.
Les faits remontent en 2014 lorsque monsieur Johan BUYLE propose ses services à Bamboutos FC de Mbouda pour l’entrainer. Ayant envisagé le recrutement de cet entraineur, le club de Mbouda va se voir notifier un courrier de la FECAFOOT soulignant la non-qualification de l’entraineur belge. Vérifications effectuées, Bamboutos FC se rendra compte du caractère non requis des diplômes de cet entraineur par les instances du football Camerounais. Bamboutos FC de Mbouda va alors décider de se séparer de cet entraineur qui selon la fecafoot n’était pas en possession de la documentation requise pour occuper le banc de touche d’un club du championnat d’élite one du Cameroun .Monsieur BUYLE recevra néanmoins une indemnité de 5000 euros de la part des dirigeants de Bamboutos avant de s’en aller.
Une fois retourné dans son pays, ce dernier décide de porter cette affaire devant le juge unique de la Commission du Statut du Joueur. Cette dernière n’hésitera pas à condamner le club de Mbouda le 15 juin 2016 de payer les salaires dus à monsieur BUYLE ainsi qu’une compensation pour rupture abusive du contrat. Contrat que le club ne reconnait pas lui avoir fait signer, évidemment depuis la position prise par la FECAFOOT sur sa non-qualification. L’administration de BAMBOUTOS FC vas par le canal de son avocat déposer une plainte auprès du tribunal de Mbouda pour faux en écriture afin que soit tiré au clair cette affaire de contrat .Dument saisi de cette décision, Bamboutos FC ne pliera pas l’échine.
Ayant pris acte de cette position, le Secrétariat de la Commission de Discipline de la FIFA décide d’ouvrir le 3 février 2017 une procédure disciplinaire à l’encontre du débiteur pour non-respect de la décision rendue par le juge unique de la Commission du Statut de Joueur le 15 juin 2016. C’est ainsi que le 15 mars 2017, la Commission de Discipline de la FIFA sanctionne Bamboutos FC d’une amende. En outre, cas de de non-paiement de la somme due à monsieur BUYLE pendant un certain délai « le créancier pourra exiger que trois (3) points soient déduits à l’équipe de BAMBOUTOS FC dans le championnat de la ligue première nationale. Il est à noter que contrairement à ce qui est marqué dans la décision de la FIFA, Bamboutos de Mbouda n’a jamais fait l’objet d’un retrait de 3 points au cours de la saison 2016/2017. De telles anomalies traduisent inévitablement des irrégularités notoires dans la démarche de la FIFA.
Officiellement notifié, les dirigeants de Bamboutos de Mbouda alors représenté par maitre Robert YAMBI demande une suspension de cette procédure disciplinaire dans la mesure où une procédure pénale aurait été ouverte à l’encontre du créancier devant les autorités camerounaises. Il s’agit du respect du principe suivant lequel “le pénal tient le civil en l’état”. Cet argument sera rapidement balayé par la FIFA sans aucun fondement juridique.
L’affaire va de nouveau être réexaminée par la FIFA à la demande de monsieur BUYLE le 12 avril 2018. Appelée à se prononcer sur l’ultime sanction qu’est la rétrogradation de Bamboutos FC en division inférieure, la FIFA répondra favorablement et notifiera officiellement le club de Mbouda le 4 mai 2018.
Bamboutos FC représenté par maitre YAMBI a immédiatement saisi le TAS par une requête aux fins d’effet suspensif dans laquelle il demande à ce Tribunal de reconnaître qu’une procédure pénale est pendante devant les juridictions pénales Camerounaises, d’annuler la décision ou d’ordonner un sursis à statuer dans la présente cause jusqu’à l’issue de la procédure pénale pendante devant les juridictions Camerounaises.
D’une part, à la lecture de cette note de la FIFA nous nous interrogeons : est-ce un canular ou fake news ? Car les fautes d’orthographe ( la club) et bien d’autres faits nous laissent dubitatifs sur le sérieux qui doit être celui d’une instance comme la FIFA . Par ailleurs, la reprise assez maladroite de cette information par les nombreux médias locaux nous laisse perplexes sur le traitement de l’information. Ces médias en l’absence de la position officielle de la FECAFOOT et de la LFPC, ont déjà éliminé BAMBOUTOS FC de la coupe de la confédération et le reléguer en ligue 2 au profit de certains clubs. Ceci dénote sans doute la précipitation et une volonté de nuire inavouée.
D’autre part, cette affaire soulève des questionnements troublants sur les agissements des parties concernées.
La FECAFOOT étant l’instance par laquelle le scandale est arrivé du fait de la disqualification du sieur Buyle et de la non-reconnaissance de ses diplômes d’entraîneur ne devrait-elle pas protéger son membre qu’est Bamboutos FC de Mbouda? La défense de Bamboutos FC de Mbouda ne devrait-elle pas se faire conjointement avec le soutien de la FECAFOOT? Cette dernière en tant que membre de la FIFA va-t-elle laisser ses membres à elle être injustement condamnés ? Il convient que cette instance, membre de la FIFA puisse aussi vigoureusement défendre les droits des équipes qu’elle représente afin d’éviter que celles-ci ne soient injustement condamnées.
L’on est en droit de se demander si l’affaire a été jugée selon les règles de l’art dans la mesure où les documents présentés par Bamboutos Fc de Mbouda tendent à démontrer que le sieur Buyle ne possède pas des diplômes d’entraîneur exigés par la FECAFOOT. En effet, la FIFA depuis les derniers scandales qu’elle a essuyés avec les affaires de corruption essaye de redorer son blason à travers une opération « mains propres ». Elle devrait alors se montrer irréprochable dans la gestion de cet autre problème épineux qui pourrait venir jeter un autre voile sur la façon dont les litiges sont tranchés au sein de cette instance faîtière du football.
Cette décision de la FIFA laisserait croire que celle-ci encourage l’expansion des entraineurs non qualifiés dans les pays dits du tiers monde. La FIFA aurait-elle qualifié le sieur Buyle pour entraîner un club d’élite en Belgique son pays d’origine ? l’Afrique est-elle la destination des entraineurs incapables de réussir ailleurs ? Nous constatons une gestion peu orthodoxe des fédérations africaines par la FIFA et profitons de cette opportunité pour attirer la sympathie et susciter l’éveil des autres fédérations africaines.
Ici nous faisons un clein d’œil à nos mémoires respectives sur la gestion de l’affaire zinedine Zidane en son temps par la même FIFA
À qui profite cet acharnement injustifié contre Bamboutos FC fraichement qualifié en coupe de la CAF après son honorable 3ème place au championnat d’élite? Qui aurait quelque chose à gagner sur une quelconque relégation de Bamboutos FC de Mbouda le club le plus populaire du Cameroun et de l’Afrique centrale ? Que font les juristes de la FECAFOOT ? Ceux-ci ne sauraient se départir du rôle qui a été le leur dans cette affaire et devraient faire montre de poigne afin que la justice soit rétablie.
Le conseil d’administration de Bamboutos FC reste ouvert à toute confrontation avec le plaignant, prend acte de la décision de la FIFA, et est prêt à respecter les décisions qui découleront de l’appel interjeté au TAS. Bamboutos FC souhaite que la vérité soit connue de tous et que le Droit soit dit selon les règles de l’art.
Toute la documentation pouvant appuyer cette communication est disponible et sera produite en temps opportun à qui de droit .
Le vice PCA de BAMBOUTOS FC et président de LASB
DJEATSA KENVO JOSUE