Bien qu’il appartienne à la presse, un journaliste de BFM TV a reçu plusieurs coups de matraque par un policier alors que l’équipe du média était en train de couvrir l’acte 14 des Gilets jaunes à Paris , a annoncé sur Twitter son collègue Raphaël Maillochon, reporter à BFM TV et BFM Paris.
Un journaliste reporter d’images (JRI) de la chaîne de télévision BFM TV a été victime de violences policières au cours de l’acte 14 des Gilets jaunes, a dénoncé sur son compte Twitter son coéquipier Raphaël Maillochon, reporter à BFM TV et BFM Paris.
Les faits se sont déroulés le 16 février à Paris sur l’esplanade des Invalides alors que les journalistes filmaient la manifestation. Cependant, un policier s’en est pris à un JRI en lui assénant des coups de matraques. Bien que ses collègues aient montré leurs cartes de presse, l’agent des forces de l’ordre a continué à matraquer le reporter.
«Violence gratuite inadmissible», a souligné Raphaël Maillochon.
#Acte14, Esplanade des Invalides : alors que nous filmions, mon JRI a reçu plusieurs coups de matraque de la part d’un policier. Et ce, malgré nos cris « presse ! » et ma carte professionnelle en main. Violence gratuite inadmissible. #GiletsJaunes pic.twitter.com/9WGJ8lXO1F
— Raphaël MAILLOCHON (@Raph_journalist) February 16, 2019
Cela fait trois mois que les Gilets jaunes se rassemblent tous les samedis, initialement pour dire non à la hausse des prix du carburant. Ce 16 février, les Gilets jaunes se sont retrouvés pour leur acte 14 dans de nombreuses villes françaises.
Les estimations sur leur nombre vont de 41.500 pour le ministère de l’Intérieur à 230.000 pour le syndicat France Police-Policiers en colère.
Des événements sur Facebook appellent également les Gilets jaunes à se réunir dimanche 17 février, jour marquant précisément les trois mois de mobilisation du mouvement.
Des journalistes de BFM TV avaient déjà été pris pour cible lors des dernières manifestations. Cependant, ils avaient alors dénoncé des agressions verbales et physiques à leur encontre de la part de Gilets jaunes et non pas de représentants de la loi.