Grand Prix Aimé Césaire: L’écrivain camerounais Calvin Djouari à l’honneur
Calvin Djouari, auteur du livre à succès « Revoir Yangba et Nkongsamba », voit ses efforts, son imagination et son talent d’écrivain enfin récompensés à leur juste valeur à l’échelle internationale en se voyant décerner le Grand Prix Aimé CESAIRE de la littérature, par La Génération Diaspora dénommée Diala 2019.
« La Génération Diaspora dénommée Diala 2019 vient de me conférer le Grand Prix Aimé CESAIRE de la littérature. En me faisant tant d’honneur, les jurés ont clairement montré combien ils sont attentifs à l’essor de l’Afrique…Je tiens à les remercier de m’avoir choisi en toute liberté et jaloux de leur indépendance parmi les lauréats ». Cette déclaration n’est pas de nous mais de l’écrivain camerounais Calvin Djouari via sa page Facebook. L’auteur du livre à succès « Revoir Yangba et Nkongsamba » a vu ses efforts, son imagination et son talent d’écrivain enfin reconnus à leur juste valeur à l’échelle internationale. La Génération Diaspora plus connue sous l’appellation Diala 2019 qui entend promouvoir de tels talents voire Génies, vient donc d’octroyer au compatriote camerounais le Prix Aimé Césaire de la Littérature qui constitue d’ailleurs son premier prix de sa carrière.
Calvin Djouari par cette reconnaissance s’inscrit dans la lignée des éminentes personnalités de la littérature africaine et des figures emblématiques de renom telles que : le Président Equato-Guinéen Obiang Nguema Mbazogo, le panafricain émérite Claudy Siar et bien d’autres.
«Revoir Yangba et Nkongsamba » qui vient d’enrichir la littérature camerounaise et africaine est une combinatoire de chapitres aux problématiques diversifiées. Sur 272 pages, l’auteur Calvin Djouari aborde l’amour, la joie, la vie, les villages, les villes, les jeunes, les vieux…
L’ouvrage est aussi une compilation d’enseignements dignes d’un patriarche des temps anciens. Bien que le moi soit haïssable, l’auteur a choisi de raconter son histoire pour conscientiser le monde en proie à la vénération des pratiques peu orthodoxes. Surtout la population juvénile pour qui la facilité et la recherche effrénée de l’argent entrainent vers la perdition. Il invite par conséquent les jeunes au culte de l’effort personnel. Si la vie apprend un secret, c’est bien celui du surpassement de soi qui évite aux uns et aux autres les vicissitudes de la compromission et de la vie de misère.
L’ouvrage, livre de chevet aborde aussi la politique dans ses contours, l’ethnologie et le social. En place plaçant l’homme au centre de toute chose et l’aboutissement de tout, l’auteur ressort le caractère humaniste qui doit dominer chaque être humain. Il faut dire que ce travail de titan se veut un héritage pour les générations futures au regard de son contenu et des sujets abordés.
Calvin Djouari aux panthéons des écrivains africains dont la renommée ne souffre d’aucune contestation a voulu mettre à la disposition de l’humanité un héritage digne de ce nom. Raison pour laquelle, l’écrivain camerounais s’est aussi attardé sur le bonheur que procurent nos villages et nos villes, les belles histoires et souvenirs de l’enfance à l’école … Dans sa position d’historien, il garde les bien des faits marquant de sa jeunesse à partir de son Nkogsamba natal. Sans oublier ces icônes qui tendent à s’effacer de la mémoire collective : « Certains célèbres artistes ont vécu à Nkongsamba. À cette époque, Ndedi Eyango était un élève du CETIC de Nkongsamba, pendant qu’Henri Njoh et Consty Billong, Ngoye Jean Calvin alias Ngoye Jeka fréquentaient le lycée et Socka Bongué. Sans en avoir la certitude, j’apprendrais aussi que Richard Bona y avait séjourné. Dans les concerts scolaires, on reprenait surtout les chansons de Talla André Marie et Ashanti Tokoto. Ces anciens grands musiciens ont beaucoup marqué nos esprits. On peut également citer les Black Styl. Parmi ces anciennes vedettes, certaines ont excellé comme Jacky Doumbe. Jacky prenait du temps pour composer ses chansons et il se faisait un devoir de réussir, je ne lui trouve de comparable que Ben Decca Dina Bell, Douleur, et de nos jours Longuè Longuè et X.Malela. Nkongsamba n’était pas seulement la ville des artifices, mais également et d’abord un milieu propice à un épanouissement intellectuel de choix, une ville où la jeunesse studieuse jouissait d’innombrables facilités. Elle a donc formé beaucoup d’intellectuels de renommée nationale et internationale…. »
Egal à lui-même
L’écrivain camerounais bien que vivant dans la capitale française Paris, reste connecté et préoccupé par l’actualité du Cameroun. Dans une lettre ouverte adressée au Chef de l’Etat en date du 19 novembre 2018, Calvin Djouari dans un don conciliant avait rappelé au président de la République de respecter ses promesses électorales en ces termes : « Vous devez savoir, que vous êtes le président de ceux qui vous ont voté et de ceux qui ne vous ont pas voté ».
Dans cette missive, tout en rappelant au Chef de l’Etat, les souffrances et les misères des camerounais, il lui demande de faire preuve de diligence dans la création des emplois, la promotion des entreprises locales …de fermer la voie aux délestages et à l’insécurité dans le pays.
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