Cameroun : Un journaliste dénonce le diktat peulh dans les Mosquées lors des prêches

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Source photo : cameroon-tribune.cm

Cameroun : Un journaliste dénonce le diktat peulh dans les Mosquées lors des prêches

Dans un article d’opinion publié dans le Journal du Peuple et  intitulé «  Ce que je pense : L’Islam, une arme pour la reconquête de l’axe Nord-Sud », le journaliste indépendant Jean Paul Tam, désapprouve la confiscation des prêches par les Peulhs dans les Mosquées au Cameroun et interpelle les autorités du pays.

 

« Ce que je pense : L’Islam est une arme pour la reconquête de l’axe Nord-Sud

Prolifération des Mosquées dans les régions du grand Sud Cameroun, confiscation des prêches par les peulhs. Voici un fait qui échappe encore aux fins limiers de renseignements et au Conseil National de la sécurité au sommet duquel trône Atanga Nji.

Ce fait échappe même aux fidèles convertis à l’Islam. Ces derniers continuent de dormir sur les lits des Peulhs. Il s’avère que dans la quasi-totalité des Mosquées (lieux du culte musulman) du Sud-Cameroun, les Peulhs continuent de passer pour les détenteurs de cette religion pourtant inspirée de Dieu et mieux connue par ceux seulement qui apprennent à le connaitre.

Il est évident que la majorité des fidèles qui peuplent les Mosquées du Sud-Cameroun, sont bel et bien des convertis originaires de cette partie du pays. Bien que minoritaires et parfois ne maîtrisant même pas le tapsir du coran (l’exégèse du Livre Sacré), les peulhs continuent de tenir les prédications, parfois en leurs langues maternelles, ceci du mépris d’un auditoire à majorité découpé des réalités peulhs. C’est ainsi que les soutiens envers leurs mentors déchus pourraient être exprimés au cours des Koutba (sermon) prononcés par l’Imam avant la prière du Vendredi.

A la mosquée d’Essos, on dit que tous les responsables sont peulhs et tous “les privilèges leur reviennent alors qu’ils sont sans connaissances approfondies du livre saint de l’Islam.”, nous a confié Sheikh ABDELKARIM SEYDOU que nous avons interrogé à la sortie de la prière de Djouma, vendredi dernier sur l’esplanade de la mosquée.

Il est temps que l’Administration territoriale (qui intervient dans le Conseil Nationale de Sécurité mis en place par le Chef de l’Etat et en tant que président du hadj), se penche sur cette affaire qui pourra entrainer une surprise dans le pays. Il faut confier les Mosquées aux locaux ayant des connaissances requises sur le Coran et le Sunna du prophète. Et le Sud Cameroun regorge des fils nantis de ces facultés. S’il faut les citer ici, la liste sera longue. Reste que le SG/PRC, lui-même chrétien, revisite la façon de transmettre le culte musulman, comme c’est le cas en France.

La seule solution consiste à remettre les Mosquées du Sud-Cameroun aux originaires de cette partie du pays afin que le message divin passe partout, car Allah (SAW) dit : “Apprenez-moi en une langue qui vous est facile.”  Seule nos langues locales sont faciles pour nous dans l’apprentissage de la religion. Les Romains n’ont-ils pas laissé l’Evangile aux locaux ?

Que la Marafagate, aujourd’hui soutenue par un certain Issa Tchiroma Bakary, cet ancien vendeur de cartons rouges aux côtés des Djeukam Tchameni et autres Lapiro de Mbanga, s’arrête dans les limites du Septentrion. Car l’élite musulmane des régions du Sud Cameroun ne laissera pas la moindre infiltration.

Avis au MINATD et, surtout au ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, qui agira dans le cadre de la délégation de signature qui lui a été confiée par le père de la Nation. »

 

Sheikh Issa Bell Tam , Journaliste Indépendant

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