Le MRC aurait des informations sur des mesures de déstabilisation du Cameroun

« Le MRC semble avoir certaines informations concernant des mesures de déstabilisation du Cameroun par des grandes puissances étatiques mondiales », c’est propos sont du Professeur Mathias-Eric OWONA NGUINI dans le réseau social Facebook à la suite de l’annonce de la non-participation du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun aux élections Législatives et Municipales du 09 février 2019.

Maurice Kamto, leader du MRC - Photo montage
Maurice Kamto, leader du MRC – Photo montag

« Le retrait envisagé du Mrc n’est pas seulement le constat avéré de ses défaillances patentées ni le constat allégué des déficiences  supposées du système électoral. Il semble augurer de manœuvres anti-institutionnelles liées à la détention d’informations privilégiées et spéciales sur des actions extérieures funestes à venir  contre le contrôle gouvernant des institutions étatiques et la sécurité nationale  visant une insurrection internationalement assistée  ainsi  que d’ informations sur  des épées de Damoclès politico-judiciaires pesant sur la tête de certains de ses meneurs.

 

Ce serait une erreur pour le RDPC et les autres formations politiques de partir qui envisageaient de sévères luttes concurrentielles avec le MRC lors des élections Législatives et Municipales prévues pour le 9 février 2019, de pavoiser en raison du boycott annoncé par ce parti.

En effet, le parti dirigé par le Pr Maurice Kamto, ne peut pas seulement se retirer pour les raisons officiellement évoquées (1° la crise persistante du Nord-Ouest et du Sud-Ouest mobilisée pour justifier l’existence d’une situation peu favorable à la tenue d’élections correctes ; 2° le code électoral tenu pour essentiellement inique).

Le boycott annoncé du MRC semble plutôt être porteur d’un pari politique extra-électoral et extra-institutionnel.de manière claire, le parti-tontine et son état-major semble avoir choisi la voie de la rupture par l’insurrection.

On ne peut imaginer autre chose quand on voit les implications de ce boycott en termes de représentativité institutionnelle : absence totale dans les conseils municipaux et l’hémicycle (parlement: Assemblée Nationale + Sénat); absence induite lors d’éventuelles élections régionales ; impossibilité de mobiliser la légitimité institutionnelle pour construire une candidature pour l’élection présidentielle théoriquement prévue en 2025).

Qu’une formation politique qui disait ” faire la politique autrement” et qui a suscité un espoir d’alternance chez nombre de Camerounais se retire du jeu institutionnel de manière absolue n’a rien de rassurant.  Sauf à croire que le leader du MRC a décidé de saborder sa formation, cette décision cache ses vraies motivations.

Le MRC semble avoir certaines informations concernant des mesures de déstabilisation du Cameroun par des grandes puissances étatiques mondiales qui lui ont donné des gages sur des actions imminentes de renversement du président Paul Biya et de son régime… »

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