Législatives partielles au Cameroun : Enow Abrams Egbe appelle à la raison et à la responsabilité de tous les acteurs

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Législatives partielles au Cameroun : Enow Abrams Egbe appelle à la raison et à la responsabilité de tous les acteurs

La première session de plein droit du Conseil Electoral d’Elections Cameroon relative à l’élection législative partielle du 22 mars 2020 tenue le 17 mars 2020, a servi de cadre à Enow Abrams Egbe, Président dudit Conseil, pour interpeler une énième fois les acteurs de ce processus démocratique à agir avec « raison » et « responsabilité » lors du scrutin partiel à venir.

A jour J-6 des législatives partielles dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays, le Président du Conseil Electoral d’Elections Cameroon lance un appel à tous les acteurs du processus pour un scrutin sans anicroche. Car « les enjeux sont si importants au plan national et international, que nous devons tout mettre en œuvre pour ne laisser aucune place au risque d’échec ». Souligne le Président du Conseil Electoral.

Six partis politiques sont engagés dans cette compétition pour la conquête des 13 sièges à l’Assemblée Nationale. Il ne plane l’ombre d’aucun doute sur les grands mouvements qui se feront autour de ces élections. Il va sans dire que le pays fera face une fois de plus à des rivalités politiques avec pour effet de convaincre  les électeurs inscrits sur des listes électorales dans ces circonscriptions.

Une échéance qui nécessite beaucoup de vigilance 

Ces Elections Partielles est la conséquence de l’annulation par le Conseil Constitutionnel le 25 février 2020 des résultats des législatives dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ;  notamment dans les circonscriptions de Menchum-Nord, Bui-Ouest, Mezam-Sud, Bui-Centre, Bui-Sud, Mezam-Centre, Momo-Est, Menchum-Sud, Momo-Ouest, Mezam-Nord, pour ce qui est de la région du Nord-Ouest, et  Lebialem pour ce qui est de celle du Sud-Ouest.

Onze circonscriptions au total sont concernées par ces Elections Partielles. Or, les raisons ayant conduit à l’annulation des élections dans ces localités restent d’actualité. La crise dite anglophone qui a servi de mobile aux appels de boycott de certain leader des partis de l’opposition continue à faire ses forfaits dans le pays. Les cas récents des massacres de Galim à l’Ouest du pays et l’explosion d’une bombe le 8 mars à Bamenda qui a fait  plusieurs blessés graves sont encore gravés dans les mémoires des Camerounais.

Les ravages du Coronavirus, qui est passé d’une épidémie à une pandémie, constituent une menace non négligeable qui pourrait entacher ce processus démocratique.

ELECAM, pour sa part, a mis en place sa batterie de mesures pour une réussite sans faille de ces élections partielles nous rassure le Président du Conseil Electoral. Il incombe néanmoins au gouvernement Camerounais de s’assurer de la bonne tenue de ces échéances eu égard aux défis sécuritaires que traverse la zone avec les terroristes Ambazoniens et le monde avec la pandémie du Coronavirus. Le Gouvernement dans son plan de riposte interdisant le regroupement de 50 personnes. Comment compte donc s’organiser ELECAM ?

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