Oms, le portrait d’une organisation stigmatisée pour ses pesanteurs bureaucratiques et son incapacité  à réagir rapidement en cas d’épidémie

Sous-financée, dépendante de donateurs privés dont Bill Gates, l’OMS peut-elle encore assurer ses missions au service de la santé publique ? Investigation sur les conflits d’intérêts qui entravent son efficacité.

Face aux nouvelles menaces sanitaires et aux épreuves auxquelles le monde est confronté, l’OMS est devenue l’effroyable machine institutionnelle de lobbying capitaliste que le monde ait jamais connu. Véritable instrument de manipulation au service des intérêts des puissances capitalistes, transformant les décideurs publics en simples représentants de ces intérêts.

Duper l’opinion publique et plier les autorités des pays pauvres aux intérêts des grands groupes industriels, capables de prédire une maladie, donner des injonctions, créer des psychoses et des tapages médiatiques. Elle provoque une pandémie et expérimente ses propres vaccins pour intervenir à travers le monde. C’est l’art de pratiques d’influence appliqué au sein de cette boîte institutionnelle de santé mondiale.

Avec ses six bureaux régionaux, ses 145 bureaux pays et son siège à Genève, l’Organisation Mondiale de la Santé, est une institution de santé à vocation universelle vers laquelle tous les regards se tournent dès qu’une crise sanitaire d’ampleur internationale surgit. Le cas de la présente pandémie de COVID-19 ne fait pas exception.

Aujourd’hui son programme d’urgence tel que voulu est devenu un principe universel auquel la plus part des Etats africains ont jugé comme une solution sanitaire indispensable de prévention à cette pandémie de COVID-19.

Pourtant, d’autres pays appliquent sans même pourtant se demander si les consignes donnés par cette machine sanitaire internationale sont-ils adaptables pour le continent africain. Effectivement, Il y a une raison de s’inquiéter non seulement, cette institution souffre des insuffisances et des retards dus au financement de ses membres mais aussi, pour son stratégie de faire face pour éradiquer toute forme d’infection à l’échelle mondiale a démontré ses limites.

L’OMS nécessite une réforme structurelle en profondeur pour s’atteler aux vrais problèmes de santé publique mondiale. Malgré toutes ses faiblesse notoires constatées mais hélas, l’OMS installe davantage une psychose mondiale grâce à l’apparition de cette nouvelle pandémie pour devenir un demi-dieu, dicte ses propres lois à tel point que l’humanité se dérobe à la vérité divine. Autrement dit, c’est une stratégie visant à convaincre les pays en voie de développement de se conformer à son programme d’urgence sanitaire.

OMS au service des multinationales semant désordre économique mondial

Dans la même veine, les donateurs capitalistes de l’OMS refusent tout financement permettant de trouver un vaccin de COVID-19 à court terme. Un prétexte pour laisser la place aux multinationales d’imposer leur propre loi au profit d’un système de prédation de la richesse en semant le désordre économique mondial et, détruire la force démographique galopante des populations.

Si la chloroquine est considérée pour le moment comme le seul médicament qui fait la différence, pourquoi faut pas l’essayer ? Aujourd’hui, bon nombre des malades guéris à la chloroquine à travers le monde prouve son efficacité comme un remède d’espoir. Malheureusement, grâce à sa politique sauveur de l’humanité, elle fait croire au monde que le COVID 19 n’est pas en soi une maladie inventée, et aucun remède n’est possible pour le moment. Un prétexte ingénieux de sa part pour déclencher dans son agenda sa fameuse stratégie d’urgence universelle pour éradiquer l’épidémie de COVID-19. Or, certaines de ses stratégies ne répondent pas quant à la réalité de vies des populations africaines et du moyen Orient.

Parmi ces stratégies de prévention on y trouve entre autres: la distanciation sociale, le port de masque et le confinement. Ainsi, face au manque des perspectives et des études préalables qu’elle regorge, l’OMS néglige chaque année de dresser un programme épidémiologique unique propre à l’Afrique.

Précisément, c’est en Afrique que la mission de ladite institution a échoué et, bons nombres des acteurs de la diaspora de l’Afrique lui reprochent d’avoir tenté de considérer les Africains comme des cobayes et de l’Afrique une terre d’expérimentation des vaccins de toutes sortes des maladies récentes. D’autres soulèvent des critiques quant aux mesures stratégiques d’urgence prises pour combler ses lacunes en matière de santé publique antérieure.

L’Afrique devrait se restructurer et prendre conscience de ses faiblesses

A la limite de tous ces méfaits, comment l’Afrique doit se positionner pour bâtir, réaliser un projet sanitaire fiable et concret au cas où une telle menace sanitaire resurgira ?

Quelles sont les institutions africaines capables de jouer ce rôle au cas où une telle impasse de situation d’urgence sanitaire se manifestera ?

Telles sont les questions auxquelles nos dirigeants devront se poser pour comprendre la situation de l’Afrique face à une telle pandémie d’urgence sanitaire.

Bien que l’Afrique n’est pas prête pour une telle ampleur d’épidémie mondiale, sans portant améliorer les services de santé, les infrastructures, la prestation des soins et les capacités de gestion. Raison pour laquelle , l’Afrique devrait se restructurer et prendre conscience de ses faiblesses pour répondre aux besoins de santé publique par ses propres moyens que d’attendre l’aide de cette machine institutionnelle au service des multinationales pharmaceutiques.

A croire une telle tentation aveuglante  qui vise à faire accepter une aide d’urgence sanitaire assortie d’une politique de bassesse et des techniques de sensibilisation, n’est qu’une fiction de solidarité dont les conséquences stratégiques ne peuvent être que désastreuses. D’ailleurs, c’est une naïveté d’accepter cette dépendance de santé publique universelle.

Comment l’Oms veut satisfaire ses donateurs

Pour convaincre la population mondiale, l’OMS s’active intelligemment au rythme du contexte actuel de coopérer avec la Banque Mondiale et d’autres multinationales affiliées profitent de la situation. Raison qui justifie le changement brusque de ces firmes industrielles de leur objectif initial dans la fabrication des produits hydro-alcooliques et la confection des masques chirurgicaux.

Une solution préventive recommandée par l’OMS, dans le seul but de satisfaire ses donateurs.
A chaque fois que le taux de contamination augmente, les prix des produits de prévention deviennent de plus en plus chers.
Encore, une autre hypothèse qui suicide de réaction, l’OMS encourage les pays africains dans la dépendance sanitaire et la politique d’ajustement structurelle. Une politique fantaisiste et honteuse d’un continent très convoité pour ses richesses énergétiques et minières incapable de jeter son plan d’action sanitaire propre à l’Afrique.

Le complexe suicidaire des Africains

Le grand problème c’est que l’Afrique n’a jamais été décolonisée complètement. Ce sont les grandes agences de développement qui définissent les méthodes de vulgarisation et de formation parce que, pour nous les Africains, le développement signifie se conformer à l’exigence des organisations internationales. Nos spécialistes africains pensent aussi que le modèle occidental est le bon et nos dirigeants africains acceptent au lieu de reconstruire des politiques de santé publique propres à l’Afrique.

L’Afrique arrive au point où elle se renie entièrement dans ses choix de développement socio-économique et sanitaire. Faisons attention, cette nouvelle politique de l’OMS visant à renforcer la sécurité sanitaire mondiale au moyen d’un suivi de dépendance rigoureux constitue un handicap à nos institutions politiques et sanitaires. Et, enfin, cette manœuvre de santé universelle n’est rien d’autre que, la fameuse politique d’ajustement structurelle de santé publique proposée par l’OMS et la Banque mondiale aux pays en voie développement pour éperonner la conscience du peuple Africain à cette stratégie dite d’urgence sanitaire.

Par Moussa Mahamat Kach

getfluence.com

 

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