Family Club Association lance le projet Women’s initiatives for peace in Cameroon pour voler au secours des femmes victimes de crises au pays
► Le projet Women’s initiatives for peace in Cameroon(WIPC) est désormais sur les rails. Initié par Family Club Association, l’objectif visé est de tout mettre en œuvre pour la réinsertion des Femmes victimes de crises au Cameroun. Le projet concerne prioritairement les femmes des régions du Nord-Ouest, Sud-ouest et Extrême- Nord. Dans ces parties du pays, Certaines d’entre elles ont perdu leurs maris et enfants dans des exactions sécessionnistes et Boko Haram. D’autres ne savent même pas s’ils sont mort ou vivant. Face aux « barbares », c’était sauve qui peut. Chacun entrait en brousse prenant ainsi sa direction. Il n’y avait que Dieu pour épargner plusieurs de la main de « l’ennemi ».
La Voix Des Décideurs ► Les familles se sont ainsi séparées en catastrophe. Le cœur saignant, les yeux plein de larmes, tout espoir de retrouver un jour son enfant, sa femme ou son mari est perdu. Difficile de vivre avec ces clichés dans la conscience.
Mais pour les femmes qui ont pu échapper à la mort, il faut bien qu’elles se fassent une nouvelle vie. C’est dans cette logique que le projet Women’s initiatives for peace in Cameroon a vu le jour pour permettre leur réinsertion sociale, voire socioprofessionnelle.
Dans le cadre de la journée Internationale de la paix célébrée ce 21 septembre, l’Association Club de Famille en a profité pour initier à nouveau ces femmes en majorité anglophones et musulmanes au culte de la tolérance et de la paix. Elles ont eu droit à 04 conférences.
La première sur le rôle de la tolérance dans la construction de la paix, la 2è sur la tolérance selon les enseignements du christianisme, la 3è sur la tolérance selon les enseignements de l’Islam, la 4è sur Bâtir la paix ensemble et la 5è enfin sur la place de la Femme dans la construction de la paix.
Edification
Que ce soit l’Abbé Ferdinand Eloundou, ALIROU YEDIDIA Jonas, Coordonnateur de Family Club ou Mariette Bissene Moulongue, coordonnatrice du Technipole SupValor, les femmes convoquées dans le cadre de ces échanges ont noté avec satisfaction que la paix est fille de la tolérance et du pardon.
Une vie paisible commence par un effort individuel avant d’être collectif. La véritable paix est d’abord celle qui vient de l’intérieur de soi.
D’après l’Abbé Ferdinand Eloundou, elle doit être réalisée par des Hommes qui aspirent à la Justice. La tolérance de son côté est la capacité à pardonner. A défaut, c’est la violence et même la rancune qui surviennent. L’on apprendra avec lui qu’il y a une paix en amont pour éviter le conflit et une paix en aval quand le conflit est né.
En emboitant le pas du prélat, ALIROU YEDIDIA Jonas, Coordonnateur de Family Club enseigne que celui qui a la paix devra le prouver par ses actes au quotidien dans la rencontre avec les autres. Mariette Bissene Moulongue, coordonnatrice du Technipole SupValor, présentant le rôle de la femme dans la construction de la paix, fera comprendre à ses sœurs qu’aucune insertion socioprofessionnelle n’est possible dans un climat de désordre et de conflit.
La femme dans son rôle d’épouse ou de mère est appelée à façonner son homme et ses enfants à la maison car, mal formés, ils deviennent des loups, des êtres hostiles à la paix.
Cette éducation commence à la maison avant que l’école ne prenne le relai. A toute s les femmes, il faut un cœur d’amour, un cœur ouverte à la consolidation de l’harmonie familiale et sociétale, a-t-elle conclu.
©La Voix Des Décideurs ► Jean Baptiste Bidima