La Covid-19 au Cameroun et le  sondage de la Police nationale sur le port du masque

 

 

►► Après l’assouplissement des mesures barrières édictées par le gouvernement pour limiter la contamination et la propagation de la pandémie à coronavirus sur le triangle national, le Délégué Général à la Sûreté Nationale a ouvert une enquête question de savoir, pourquoi les populations sont devenues réticentes au port du masque pourtant obligatoire.

La Voix Des Décideurs ► Les résultats de cette enquête ont été présentés par Martin Mbarga Nguelé, Délégué Général à la Sûreté nationale au cours de la communication gouvernementale conjointe Ministère de la Santé Publique-Ministère de la Décentralisation et du Développement Local- Ministère de la Communication – Délégation Générale à la Sûreté Nationale. C’était le 16 septembre 2020 à Yaoundé.

 

 

 

L’enquête consistait en un sondage sur 4000 personnes non porteuses de masque de protection contre la Covid-19. Il ressort que 30% de personnes concernées font confiance à la pharmacopée traditionnelle, 23% pensent que la pandémie est maitrisée, 15% croient que la maladie n’est pas aussi grave qu’on la présente, 10% estiment que la Covid-19 n’existe pas, 05% disent que le masque étouffe, 02% évoquent des conditions religieuses et 05% évoquent le manque de moyens financiers.

 

Ce sondage aux résultats satisfaisants et nécessaires dans la relance de la deuxième phase de la lutte contre la pandémie à coronavirus, permettra à coup sûr au Gouvernement de savoir sur quel pied danser pour susciter l’adhésion des uns et des autres au port du masque.

Martin Mbarga Nguelé qui n’est pas avare en révélations, s’est aussi appesanti sur les efforts menés sur le terrain par la Délégation Générale à la Sûreté Nationale dans le cadre de lutte contre la Covid-19.

 

Dispositions prises

Dés le premier cas constaté de Covid-19 au Cameroun, le gouvernement sur instruction du Chef de l’Etat, a pris des mesures barrières visant à limiter la contamination et la propagation de la pandémie sur le triangle national. La Délégation Générale à la Sûreté Nationale (DGSN) a élaboré sa stratégie de lutte visant à mettre les populations à l’abri de la maladie.

Avant de passer à la phase de sensibilisation, Martin Mbarga Nguelé a procédé à la fermeture dare-dare des frontières terrestres, maritimes et aériennes du pays, mobilisé les équipes sur la voie publique pour veiller au respect de la distanciation sociale.

Des patrouilles sur la voie publique ont permis de lutter activement contre la surcharge, et d’empêcher des regroupements de plus de 50 personnes sur les lieux de deuil, mariage, loisirs et autres.

 

 

Au niveau des aéroports, Tout individu en provenance de l’étranger est soumis à l’exigence de présentation d’un test négatif au Covid-19 datant de moins de 72 heures.

A défaut, l’on procède immédiatement à un test de dépistage rapide. Les cas positifs sont conduits dans les centres de prise en charge aménagés pour la circonstance.

Tous ceux qui accompagnent leurs proches à l’aéroport n’ont pas accès dans la zone d’embarquement. La production des visas suspendue pour un intérêt de protection générale. Autant de mesures également au niveau maritime. Le port du masque dans l’enceinte du port reste et demeure obligatoire

En ce qui concerne le port du masque rendu obligatoire, le Délégué Général à la sûreté nationale a opté pour la sensibilisation. Sa petite enquête lui a permis de comprendre que si l’on passe systématiquement à la phase répressive, il n’y aura pas assez d’espace dans les lieux de détention pour contenir tous les contrevenants. Raison pour laquelle chaque agent de sécurité a été invité à la sensibilisation des populations.

 

©La Voix Des Décideurs ►  Jean Baptiste Bidima

 

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