Succession de Ndi Samba : La tête de Raymond Ndi Samba mise a pris par ses frères ?
Tandis que le fils aîné du défunt patriarche Joseph Ndi Samba s’échine à préserver et faire prospérer le prestigieux héritage laissé par son père, certains de ses frères tentent de saborder le vaste chantier de restructuration mis en place.
La Voix Des Décideurs – Le chef de fil de cette cabale abracadabrantesque se nomme Paulin Bouli Ndi Samba, un des nombreux frères cadets de Raymond Ndi Samba. Apres un échec ayant attenté a sa vie, certains de ses frères s’évertuent, par réseaux sociaux interposés, à calomnier et saborder le vaste chantier de restructuration et de modernisation mis en branle en bon père de famille.
Dans des posts qui pilulent la toile, il n’a de cesse de cracher son fiel, dès la survenue de la moindre avancée significative au sein du groupe Ndi Samba formation, dont il est pourtant statutairement l’un des administrateurs.
En l’occurrence, quatre faits majeurs ont déclenché sa tendance au Ndi Samba bashing devenue pathologique. Le premier est l’ouverture de Ndi Samba Polytech Douala, une annexe du Centre Universitaire Joseph Ndi Samba dans la capitale économique. Le deuxième est l’achat de trois véhicules, dont un car de transport pour les étudiants et deux voitures de cinq places pour les transmissions.
Le troisième est le relooking du Centre Universitaire Joseph Ndi Samba situé à Tropicana dans la ville de Yaoundé à travers, entre autres, de titanesques travaux de peinture en cour depuis deux mois. Le quatrième, ce sont les affiches grand format disséminées à travers les villes de Yaoundé et Douala, afin de réaffirmer la vitalité du groupe Ndi Samba formation, pionnier de l’enseignement privé laïc au Cameroun, sorti des fonts baptismaux il y’a 52 ans.
Cette dynamique impulsée par Raymond Ndi Samba, devenu président du conseil d’administration de la Fondation Joseph Ndi Samba pour l’éducation, désormais promotrice du groupe Ndi Samba formation, donne des migraines à son cadet Paulin, qui crie à l’enfumage.
En fait, Paulin Bouli Ndi Samba et ses affidés (Moïse sylvain Samba Ndi, Akamse Ndi Pauline… Etc), sont réfractaires à tout ce qui participe du rayonnement de l’Empire fondée par leur défunt père. Un parricide s’il en est, dont la parfaite illustration est l’Institut Samba secondaire de Mvog Ada.
Raymond Ndi Samba en avait confié la gestion à Paulin Bouli Ndi et quelques-uns de ses comparses, mais ces derniers ont délibérément laissé ce fleuron aller à vau l’eau, notamment par des détournements d’argent qui contribuent à financer leurs beuveries quotidiennes dans les bars de Mvog Ada. Le point culminant de leur folie destructrice est la présumée tentative d’assassinat de Raymond Ndi Samba en 2018. C’était le 31 mai, comme a l’accoutumée, il travaille tard le soir dans son bureau lorsqu’il entend des bruits d’effraction. Quelques instants après, une huitaine de personnes, machettes et armes à feu aux poings ont fait irruption dans son bureau.
À leur tête,selon des sources proches de la famille, Paulin Bouli Ndi Samba, accompagnés de son frère Moïse Sylvain Samba Ndi. Les enquêtes subséquentes révéleront que les six autres étaient des policiers véreux. Ils lui demanderont de l’argent ainsi que les documents de la succession au prix de sa vie.
Ce jour-là, Raymond Ndi Samba eut la vie sauve grâce aux éléments de la gendarmerie qu’il avait tôt fait de prévenir dès le début de l’effraction, et qui sont arrivés avant que l’irréparable ne se produise. Paulin et sylvain doivent leur liberté à la magnanimité de Raymond Ndi Samba. Les policiers véreux quant a eux ont été démis de leurs fonctions. Raisons donc de l’acharnement contre Raymond Ndi Samba.
Après les obsèques du patriarche Joseph Ndi Samba le samedi 02 juillet 2016, certains de ses enfants ont amorcé des tractations visant à brader son patrimoine. Ayant eu vent de l’affaire, Raymond Ndi Samba, qui a été revêtu de la peau de panthère, symbole chez les bétis de la transmission du pouvoir, de l’adoubement comme chef de famille, a entrepris à marche forcée, de mettre des garde-fous afin de préserver cet héritage familial. Il le transforme en Société civile immobilière dont les statuts, adoptés et signés par ses 21 frères et sœurs, stipulent en lettres capitales que le patrimoine de feu Joseph Ndi Samba est indivisible et non cessible.
Vannes de la gabegie
Ensuite, il va entreprendre de fermer progressivement les vannes de la gabegie et des détournements de fonds, en dématérialisant toutes les transactions financières. Dans le même temps, il fera prévaloir au sein du groupe Ndi Samba formation, le principe de l’unicité des caisses. Cette mesure de bonne gouvernance va vite être considérée par ses frères Paulin Bouli Ndi Samba, Moïse Sylvain Samba Ndi et consorts, comme le coup d’estocade.
« Je ne peux pas laisser prospérer la scission au sein du groupe Ndi Samba formation. C’est un héritage familial que nous devons, comme notre père, léguer aux générations futures. Cela passe par le respect des canons connus de gestion des entreprises. Et au nom de mon père, je suis prêt à mourir pour cette tâche, que je considère comme un sacerdoce », aime à marteler Raymond Ndi Samba.