Médecine traditionnelle au Cameroun : L’onction du ministère de la Santé publique attendue
Le plan RIRCO d’appui au développement et à la valorisation des médicaments traditionnels améliorés au Cameroun et en Afrique a été soumis à la validation des experts en la matière à Yaoundé, pour approbation par les pouvoirs publics.
La Voix Des Décideurs – Il ne reste plus que la bonne foi du gouvernement camerounais pour approuver et mettre en application le plan d’appui au développement et à la valorisation des médicaments traditionnels améliorés au Cameroun et en Afrique.
Le plan en question a été développé par Reece International Research Consortium (RIRCO) dans l’optique de valoriser la médecine traditionnelle sur le continent africain. Il a été validé à Yaoundé le 21 octobre 2020 en présence des représentants des différentes administrations en charge de la santé publique, de la recherche scientifique, des forêts, de l’environnement, des affaires sociales, de l’économie, de l’administration territoriale entre autres.
Le plan RIRCO d’appui au développement et à la valorisation des médicaments traditionnels améliorés au Cameroun et en Afrique a été conçu avec tous les rouages et mécanismes de production et de conservation des produits médicamenteux. Rien à envier au business plan des firmes étrangères. Aujourd’hui, presque tous les africains parlent de la médecine chinoise. Mais personne pour faire l’éloge de celle africaine.
Pour arriver à de bons résultats, RIRCO envisage la création des pépinières et des forêts de plantes médicinales (au moins un million d’arbres), la formation annuelle d’au moins 200 tradi-praticiens, la production des protocoles et essais cliniques, l’installation d’un plateau technique et une technologie de pointe, des synthétiseurs d’ADN, l’implantation d’une usine pilote de production des produits améliorés. La liste est loin d’être exhaustive.
Germinal
La médecine traditionnelle africaine a longtemps fait ses preuves dans les traitements de plusieurs maladies et infections. Mais personne pour reconnaitre ses mérites. Il en est ainsi du traitement de la pandémie à coronavirus et même du vih/sida. L’Afrique est dotée d’une mine de richesses insoupçonnées en plantes médicinales.
La cloche sonne pour que les gouvernements africains comprennent que la médecine traditionnelle doit elle aussi bénéficier des subventions pour être améliorée « La médecine traditionnelle bien structurée peut renforcer le tissu économique du Cameroun en termes de millions de dollars ». Dixit Dr Peyou Ndi Marlyse.
D’après un expert de ce secteur d’activité, l’on a au Cameroun des produits qui vont permettre de combattre les maladies dont les microbes sont encore dans certains laboratoires étrangers. Un autre en veut vertement à un ancien ministre de la santé pour « avoir bloqué un projet de production traditionnelle des anti douleurs », une source d’économie pour le pays. Des révélations troublantes sont faites par plusieurs experts de cette médecine et qui permettent d’envisager la thèse d’un complot contre l’Afrique dans la production des médicaments à base de plantes, de feuilles, d’écorces et de racines. Arguments battus en brèche par le personnel de la santé universelle.
Dans les coulisses
Les experts de la médecine traditionnelle pensent que Dieu a donné à la terre icognito plus qu’il n’a gracieusement offert aux autres continents. Seulement, cette grâce est bafouée par les africains eux-mêmes. Les économistes de leur côté pensent que, si l’on ne prend pas en considération la médecine traditionnelle africaine dans le reste du monde, c’est à cause d’une politique de déconstruction et de dénigrement animée et entretenue par la plupart des firmes pharmaceutiques occidentales avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé.
De ce point de vue, il se dégage l’idée selon laquelle, le continent noir est un vaste marché et il n’est pas question d’amener les peuples qui le composent à produire ou à consommer leurs propres médicaments. Le faire, c’est perdre ce vaste marché.
C’est donc la raison pour laquelle, selon les détracteurs, tout ce qui vient de l’Afrique n’est pas de bonne qualité car, n’obéit pas aux normes de création ou de fabrication internationale. Encore que tout produit ou médicament venant d’un expert africain doit être soumis à l’examen de certains grands centres comme le Centre Pasteur fait-on savoir.
RIRCO estime donc que le temps est venu pour que les pouvoirs publics camerounais commencent à accorder du crédit à la médecine traditionnelle qui, depuis la nuit des temps, n’a de cesse fait ses preuves dans le traitement des maladies et autres infections. Le produit « Ngul Betara », mis au point par le groupe RIRCO, s’est avéré efficace dans le traitement de la covid-19, a-t-on appris au cours de la conférence de presse organisée le 19 octobre 2020 à Yaoundé pour présenter ce produit au public camerounais et au monde entier.
© La Voix Des Décideurs ► Jean Baptiste Bidima