►Dans le cadre de la deuxième session de Comité de pilotage du Projet de Redressement Economique et Social du Lac Tchad. Les membres se sont retrouvés le mercredi 30 septembre 2020 à Yaoundé.
Dans le cadre de la mise œuvre du Projet de Redressement Economique et Social du Lac Tchad (RESILAC), le Cameroun mène le peloton. En effet, son niveau d’atteinte d’indicateurs, est supérieur à tous les pays partis au projet soit 76% contre 56% au niveau régional.
De manière explicite, comme l’a indiqué le président du Comité de pilotage Charles ASSAMBA ONGODO, par ailleurs, Directeur général de la Coopération et de l’intégration régionale au MINEPAT, l’évaluation à mi-parcours des résultats atteints par rapport aux objectifs fixés présente un tableau scintillant.
L’évaluation à mi-parcours des résultats atteints par rapport aux objectifs fixés présente un tableau scintillant.
Le pilier 1 relatif au renforcement du capital humain et la cohésion sociale révèle un taux de réalisation de 120%. S’agissant du pilier 2 portant sur le redresse
ment économique durable, il connaît un taux de réalisation de 30% ; et le pilier 3 relatif au renforcement des capacités et à l’appui institutionnel connaît aussi un taux de réalisation de 88%. Une performance fort appréciable, à en croire le président du Comité de pilotage, au vu du contexte ambiant marqué par des crises sécuritaires et sanitaires.
Au-delà de l’appréciation de l’état d’avancement des activités du projet, cette session a également été une occasion pour les participants constitués des représentants des administrations publiques et partenaires techniques et financiers du projet ; de formuler de recommandations visant à améliorer davantage la performance des interventions du Projet de Redressement Economique et Social du Lac Tchad sur le terrain.
Il est nécessaire de rappeler que le projet RESILAC a été conçu au profit des pays riverains du Lac Tchad que sont Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad ; confrontés aux crises multiformes. Son objectif est de contribuer au redressement économique et au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des localités cibles.
Pour sa réalisation, le RESILAC, s’étale sur une durée de 04 ans allant de 2018 à 2022. Il bénéficie d’un co-financement de l’Agence Française de Développement et de l’Union Européenne de 35 millions d’euros et du soutien technique d’un consortium de trois ONG internationales (CARE, Groupe URD et Action Contre la Faim) et de certaines ONG nationales.
Au Cameroun, le projet RESILAC intervient dans quatre communes de la région de l’Extrême-Nord, à savoir Mindif, Dargala, Koza et Mora.
© Marcien Essimi ► La Voix Des Décideurs