Mise au point de l’Archidiocèse de Yaoundé au sujet de l’expropriation des terres de Nkoabang
Dans l’optique de riposter contre les accusations d’escroquerie foncières, l’Archidiocèse de Yaoundé, par le biais d’un communiqué signé par son Directeur à la Communication l’Abbé Apollinaire Bertrand NDZOUMOU MENDO, a fait une mise au point afin d’éclairer l’opinion publique nationale et internationale ainsi que ses fidèles.
La Voix Des Décideurs – Depuis quelques jours, un scandale foncier mettant en cause le Ministre des Domaines du Cadastre et des Affaires Foncières Henri EYEBE AYISSI et l’Archevêque métropolitain de Yaoundé Jean MBARGA, anime la société camerounaise. Pour lever l’équivoque autour de cette actualité, l’Archidiocèse de Yaoundé a tenu à préciser son contexte qu’il qualifie comme des agressions visant à spolier son patrimoine foncier.
En effet, selon la communication de l’Archidiocèse, garantir l’intégrité de son patrimoine foncier est sa priorité. L’Archevêque de Yaoundé a donc entrepris de sécuriser ledit patrimoine, en procédant à des immatriculations là où besoin en est, et en rappelant les coordonnées des titres fonciers là où ils existent. Par ailleurs, « Ce projet de sécurisation réveille, depuis lors, des appétits de toute nature allant jusqu’à des procédures de vente irrégulières de ces espaces longtemps acquis par l’Archidiocèse de Yaoundé », souligne l’Abbé Apollinaire Bertrand NDZOUMOU MENDO, Directeur à la Communication de l’Archidiocèse de Yaoundé.
C’est dans ce vaste mouvement d’immatriculation que la paroisse de Nkoabang est sujette. Pour l’Archidiocèse de Yaoundé, la paroisse de Nkoabang a été intégré et incluse dans ce mouvement car elle « subit la pression d’usurpateurs et de vendeurs de terrain véreux déguisés en faux protecteurs d’orphelins fictifs. Aidés en cela par une certaine presse, ils entendent ainsi jeter l’opprobre et l’ignominie sur la légalité et la régularité des procédures qui ont présidé à l’obtention du titre foncier n°1274 datant du 28 novembre 1994 » indique le communiqué de l’Archidiocèse de Yaoundé.
Au demeurant, l’Archidiocèse de Yaoundé dénonce fermement ces agressions foncières et les calomnies y afférentes dont il est victime de la part de ces usurpateurs et vendeurs véreux. Le cas de la Paroisse de Nkoabang étant paradigmatique de ces persécutions. Il rappelle que ces délits, « de nature à porter préjudice aux personnes et à la paix sociale devraient être portés devant les juridictions compétentes le cas échéant. L’Archidiocèse de Yaoundé réaffirme sa volonté de protéger en toute légalité son patrimoine pour le bien communautaire. Il appelle par ailleurs les fidèles, les hommes et femmes de bonne volonté à la vigilance permanente face à ces prédations foncières récurrentes » indique le communiqué.