Dans le cadre de la reprise de ses activités pour le compte de l’exercice 2021, la Ligue Camerounaise des droits de l’Homme, de la Démocratie et de la Gouvernance (Licam-DH) s’est réunie 07 février 2021 à Yaoundé. Les travaux ont porté sur la réorganisation de ses bureaux et l’examen du chemin parcouru afin d’apporter des correctifs à son fonctionnement quotidien pour la nouvelle année.
La pandémie à coronavirus n’est pas et ne saurait être un obstacle aux activités de la Ligue Camerounaise des droits de l’Homme, de la Démocratie et de la Gouvernance (Licam-DH). D’après le Coordonnateur National de la (Licam-DH) Gervais Foe Amougou, la structure va continuer à œuvrer dans la défense des droits de l’Homme, de veiller au respect des principes de démocratie et de gouvernance. Il entend donc pour cela restructurer les bureaux régionaux, départementaux jusqu’au niveau des arrondissements afin d’atteindre ses objectifs.
L’année 2020 n’a pas été du tout reluisante pour certains de ces bureaux confrontés à un conflit de compétences. Le bureau national de la Licam-DH a noté avec regret que plusieurs responsables ont fait usurpation de la carte de la Licam-DH pour des prébendes à caractère individuel et égoïste, des césures entre l’administration centrale et la périphérie. Toutes ces dérives constituent autant de problèmes qui n’ont pas permis à la Licam-DH d’atteindre ses projections comme souhaité. Ajouté à cette liste, les méfaits du confinement.
Toutefois, le bilan reste et demeure élogieux au regard des victoires remportées dans la défendre des individus devant les tribunaux. Malgré les intimidations et les moyens financiers peu confortables, l’on note avec satisfaction le zèle qui anime la majorité des membres. Aux jours d’aujourd’hui, l’on ne saurait contester à la Licam-DH son pesant d’or. Les instances décisionnelles reconnaissent le mérite de cette structure de défense des droits de l’Homme dans la surveillance des élections. La Licam-DH a bénéficié de l’accréditation de Ministère de l’Administration Territoriale pour des questions de gouvernance et d’objectivité électorale pendant le double scrutin Municipal et législatif.
La rencontre du 07 février bien qu’amicale et fraternelle, n’a pas empêché que des sujets importants soient abordés au cours des travaux. Actualisation des programmes et de certains projets stratégiques de 2020, mise en exploitation du site Web de la Licam-DH et l’évaluation des activités 2020, ont été les points saillants.
Les regroupements seront comme d’habitude tous les mardis. Ceci étant, le 1er mardi reste celui des Droits de l’Homme, le 2è à la Démocratie, le 3è à la gouvernance et le 4è à l’approche genre : « cette rencontre marque notre nouveau départ. La Licam-DH se veut plus performante, plus vigoureuse. Il faut bien qu’il y ait une mobilisation institutionnelle et surtout humaine. Il est bien vrai que la Licam-DH fonctionne avec le peu de moyens que nous disposons. Cela ne doit pas nous empêcher d’atteindre nos Objectifs. Nous avons décanté plus situation d’abus ou d’excès de pouvoir dans les tribunaux. C’est ça qui fait notre fierté et nous donne du punch à aller de l’avant ». Dixit Gervais Foe Amougou.
A côté de ses traditionnelles missions qui sont la défense des Droits de l’Homme, la Gouvernance et la Démocratie, la Licam-DH compte étendre ses activités dans la lutte contre la pauvreté. Présente dans 09 régions sur les 10 que compte le Cameroun, 2021 sera aussi celle de la couverture totale de l’étendue du territoire national a laissé entendre le coordonnateur national de la Licam-DH, Gervais Foe Amougou.
Jean Baptiste Bidima