Cameroun : NOSO, ouragan Katrina pour HRW et les lobbies prédateurs
‘Si on t’explique le Cameroun et tu comprends, c’est qu’on t’a mal expliqué.’ Disent certains. ‘Si on t’explique le Cameroun et tu dis que tu as compris c’est que l’on ne t’a pas bien expliqué.’ Soutiennent d’autres. ‘Si on t’explique le Cameroun et que tu comprends, ce n’est pas qu’on t’a mal expliqué, c’est qu’on t’a expliqué en sautant un chapitre important.’ Affirment une autre catégorie. ‘Celui qui te fera comprend le Cameroun, sera le plus gros menteur que l’Afrique n’ait pas encore connu.’ C’est la meilleure. Elle sonne l’impossibilité à comprendre ce pays mystérieux et mystique. L’attitude des Amba-terroristes et de la population du NOSO, confirment ces assertions.
Terre des imprévisions
Plus les experts honnêtes se penchent sur le cours de l’Histoire politico-économico-social de ce pays, mieux ils comprennent que le Cameroun c’est la terre des imprévisions. Le pays où tout tourne bien quand les analystes(?) s’attendent au pire. ‘Le toussotement social’ dans le NOSO l’atteste depuis quelques années.
Ce qui trouble la quiétude de ceux qui avaient déjà préparé les brancards. Mis en stock des sacs plastiques noirs. Conçu les drafts des résolutions. Apprêté les régiments dans lesquels piocher pour les contingents à convoyer Cameroun. Cartographié les sites où stationner ces légionnaires en fonction des ressources naturelles. L’Administration Camerounaise a réussi à faire dérailler ces plans. Mais ‘le diable, comme le chien qui n’a jamais changé sa façon de s’asseoir’ est revenu et recommence avec les mêmes—ONGs, mingli-partis-politiques, et media-prostitués.
Approche inappropriée
Ainsi, Human Rights Watch (HRW) chassée du Cameroun depuis 2017 pour multiplication de faux rapports est toujours mise en service par ses employeurs Soros et l’Administration Américaine pour distiller leurs mensonges. Depuis le Kenya, elle collecte les ragots sur WhatsApp, You Tube, Facebook, et des ouï-dire, pour accabler un Cameroun inébranlable. Sa dernière trouvaille? Réchauffer le bouclage de Ebam, Arrondissement de Eyumojock, Département de la Manyu, Région du Sud-Ouest. Ce village avait été ‘ceinturé’ le 1er Mars 2020 par le 22e Bataillon d’Infanterie Motorisée (BIM). Raison? Y extirper les terroristes qui en avaient fait ‘une base-arrière de planification des attaques dans l’arrondissement de Eyumojock et ses environs.’
Dans son rapport des faits, HRW n’a pas changé de fusil d’épaule. Elle a mis entre parenthèses les prérequis méthodologiques et les normes en vigueur dans le travail des ONGs—Notamment l’impartialité et l’objectivité. Acte prémédité nourri par une évaluation arbitraire, des jugements de valeur non basés sur des faits, mais plutôt sur des idées préconçues. Ceci, pour persister dans son approche inappropriée dans l’analyse des situations conflictuelles. Cette façon de faire est la sienne.
Politisation des droits de l’homme
L’approche conspiratrice de HRW lui a fait gonfler de trois dizaines le nombre d’éléments constituant le détachement-militaire descendu à Ebam. Passant de 20 soldats à 50. Au terme de cette opération, ‘1 arme artisanale et des munitions avaient été récupérées. 16 motocyclettes saisies. 1 terroriste neutralisé.’ Pour besoin d’enquête, ‘35 personnes interpellées’ Parmi eux, un cas ‘atteint de multiples pathologies avait été remis en liberté sur le champ des opérations.’ Le reste, ‘mis à la disposition de la Compagnie de Gendarmerie de Manfe’ avait retrouvé la liberté le même jour.
HRW dans son torchon publié le 26 Février 2021 a présenté des faits irréels pour servi une image fausse de l’Armée. Fait abstraction des violations flagrantes des droits de l’Homme par les terroristes à l’encontre des civils, qui endurent au quotidien humiliation, privation des droits fondamentaux et violation des libertés.
Ignorance célébrée sur les plateaux-Tv
Le savoir-faire du gouvernement d’un côté, la plume de certains, le micro d’autres, et l’argumentaires d’autres encore, ont désossé les fondamentaux du terrorisme-Ambazonien. Mis les ONGs occidentales et leurs parrains en situation de détresse.
Leurs laquais tapis tant à l’étranger qu’à l’intérieur ne peuvent plus recruter au ‘Ground Zero.’ La population coopère avec les autorités. Les terroristes de plus en plus déposent les armes. S’installent soit au ‘Ground Zero,’ soit se retirent au ‘Ground One,’ ou mènent une vie paisible dans la ‘zone-Francophone-ennemie(?).’ Cette démobilisation conjuguée à l’Amnesty du gouvernement à tous ceux qui déposent les armes, ajoutée à l’engagement des différentes catégories et couches sociales—à l’exception bien entendu des marchands d’illusions cantonnés au sein de certains minuscules partis politiques et media-terroristes—, a fait voler en éclats le noyau dur du terrorisme et créé des dissensions entre ses différentes fractions. Contrairement à ce que Eric Pinlap, élu-SDF, sans aucune connaissance du Amba-World, a voulu vendre par ‘LTM TV’ aux téléspectateurs le 1er Mars 2021. L’émission ‘Tout au Clair’ de ce jour conduite par Frederic Moutome et pourtant sur ‘L’appel à l’extradition des donneurs d’ordre au cœur de la controverse,’ avait étalé son ignorance. Sur ses airs de connaisseur-mytho, face à des panelistes moins informés sur la question du NOSO, Pinlap a eu faux sur toute la ligne. Exactement comme les ‘Pinocchio’ de ‘Equinoxe Tv.’
Ralliement des villages
Pourtant, des signaux sont nombreux pour instruire sur la ‘vérité’ du terrain et enseigner sur la nouvelle donne en présence—Le rejet des terroristes-raquetteurs-Ambazoniens. Parmi les nombreux cas enregistrés, celui du village Mbonjong, Arrondissement de Nkwanso Jakiri, Département de Bui, Région du Nord-Ouest. Le 1er Mars 2021 ce village s’est désolidarisé des terroristes. Refusé que leur village soit un repère de serpents. Et mis fin à leur règne dans leur communauté. Avant d’expulser ces démons, ils les avaient mis face à leur responsabilité dans les atrocités perpétrées à Mambiim, village voisin. L’information avait été donnée par Mark Bareta, terroriste-en-chef. Le lendemain, Wingo Wilfred, aka Mayanga et Tonka Muhammadu, espions et sponsors des Amba-terroristes avaient été arrêtés à Jakiri.
Babungo dans le Département de Ngoketunjia avait entre autres dit Non!, aux terroristes qui avaient sans succès tenté de kidnapper leur Fon le 5 Janvier 2020. Suite à ce rapt manqué, ils avaient néanmoins réussi à enlever plusieurs personnes. Les Babungo réunis au Palais exigèrent des terroristes que leurs otages soient libérés sous 24 H, sous peine de voir leurs familles bannies de la communauté, et eux dénoncés aux autorités. La parole dite, l’action suivie.
Paradoxe Amba
Le 22 Septembre 2020 Mimi Mefo, activiste-terroriste au service de BBC écrit. ‘Une foule nombreuse cherchant refuge auprès de la police paraît normale étant donné qu’il est de la responsabilité de l’Etat de protéger la population.’ Explicitement, Mefo reconnaissait en toute libéralité la légalité et la légitimité du Président Biya. Par conséquent, les Institutions qu’il incarne.
Poursuivant dans son billet titré ‘Le paradoxe de la crise anglophone au Cameroun, des civils se réfugient dans un commissariat de police,’ elle note. ‘Dans ce cas, cependant, [parlant de la population de Bamenda refugiée dans un commissariat de police], cela soulève un paradoxe, étant donné que l’argument principal des séparatistes est qu’ils essaient de ‘libérer’ la population de l’administration actuelle.’ Sur ce, elle montrait l’inimitié régnant entre la population et les terroristes.
Avant Bamenda il y avait eu entre autres, Mbonge. Le 28 Mars 2020, sa population en pleurs, protestaient contre le départ du BIR de leur village. Pour que la paix revienne vite, les Mbonge n’avaient qu’une recommandation. ‘Cut the head off the snake and this nonsense will stop.’ Un langage imagé demandant au gouvernement de faire extrader les terroristes-idéologues-pourvoyeurs de fonds résidant en Occident.
Ces éléments apportent d’un côté plus de lumière au paradoxe soulevé par Mefo. De l’autre, ils indiquent la population exacerbée par les terroristes-Amba ne trouve son salut que dans la présence des soldats Républicains. Enfin, révèle que HRW est une organisation-terroriste portée par des rapports mensongers.
Reversement en matière de confiance
A Tole, Région du Sud-Ouest, la population avait mieux fait dans la communion ‘Armée-Nation.’ Le 29 Décembre 2019, elle avait chassé tous les Amba-terroristes de leur village. Mis en place un groupe d’auto-défense. Ce comité de vigilance se rendit compte que certains dans la communauté continuaient à servir de relais à ces terroristes-égorgeurs. Leur fournissant dans la forêt médicaments et vivres. Pour couper la tête du serpent, la communauté fit appel le 12 Janvier 2020 au BIR. Accompagnés des soldats, les Tole indiquèrent le domicile de tous ceux qui alimentaient les terroristes. Une douzaine dont—Elangwe Marie, Etengi l’acheteur de cacao, Awanijong Derick, Godlove Awanadong, Acha Philip, Endo Benedict, Ngeh Ferdinand alias Ahidjo.
Avant qu’ils ne soient embarqués par le BIR pour une exploitation approfondie, ces traitres avouèrent sans pression les faits. Ensuite, demandèrent pardon. Puis promis de ne plus jamais recommencer. Mais la population ne revint pas sur sa sentence—Leur bannissement du village.
Drapeau blanc des ex-‘Généraux’-terroristes
Cette fusion ‘Peuple-Armée,’ inquiète les déstabilisateurs du Cameroun. Mais il y a pire. Les ex-terroristes. Leurs ‘Généraux’ en particulier. Sortis en vrac de brousse. Goddy et Nnabi Valery, banquier de profession, père de trois, qui a installé le premier camp de terreur à Muyuka, sont les nouveaux ‘Généraux’‘born again’ qui ont officiellement déposé les armes et se sont rendu aux autorités Militaires et politiques, respectivement les 2 et 4 Mars 2021. ‘Général’ Goddy Elangwe opérait dans le Sud-Ouest. Il ‘commandait les Amba sur la route de Mbongue dans les villages de Kwakwa, Bole, et Nake. Il avait sous ses ordres les ‘Colonels’ comme ‘Lucifer.’’ A dit l’autorité qui le présentait aux journalistes. ‘Il a donc décidé de suivre l’appel du Chef de l’Etat, leur demandant de déposer les armes et de venir reprendre une vie normale.’ Avait-il ajouté.
De son côté, le ‘Général’ Valery ‘officiait’ à Muyuka. Il était Secrétaire Général de ‘Ground Zero’ pour SOCADEF, puis Coordinateur de ADF de Fako sous Ayaba Cho. Trois semaines avant de rejoindre le DDR Center, il avait contacté le Commissaire de Police de Muyuka pour l’aider à retrouver une vie humaine et non d’animal qu’ils mènent en brousse.
Pires que la pestes
‘Les leaders Ambazoniens sont pires que la pestes. Ils travaillent pour leur motif égoïste et envoient les enfants mourir.’ Ceci est l’une des raisons pour lesquelles les terroristes-Amba déposent les armes. Explique Valery. Comme tous les enfants-égarés qui ont expérimenté le Cameroun tel qu’il est, et l’Ambazonie des chimères, Valery a cette phrase aux lèvres. ‘Le démon que tu connais est mieux que l’ange que tu ne connais pas.’
Unanimement, Paul Biya est un père, un grand-père, plein d’amour. ‘Le Président Biya est un père qui aime ses enfants et qui les protège. Si non un petit bataillon des FDS aux trousses des Amba, les décimerait en un jour.’ Confessent les ex-Amba. Puis la main sur le cœur, ils déclarent. ‘Le Cameroun est Un et Indivisible, et restera ainsi.’
Sortir en paix, si non en pièces
‘Nous méritions la pendaison et dans le moindre des cas la prison à vie.’ Disent les ex-Amba. ‘Pourtant, nous bénéficions de l’Amnesty accordée par le Chef de l’Etat, et le pardon de la Nation.’ En reconnaissance à ces actes de cœur, les ex-terroristes se sont engagés à ramener dans la République ceux qui sont encore dans la forêt. ‘Seule alternative pour parvenir à une solution politique réaliste et pragmatique.’ Proclament-ils.
Dans le cas contraire, ils ‘les traqueront puisqu’ils connaissent toutes leurs cachettes.’ Lazarus ‘One Man Squad,’ ex-Amba de Lebialem a ces mots pour les récalcitrants. ‘All of you who do not surrender in peace are going to surrender in pieces.’ Autrement dit, ‘Tous ceux qui ne se rendent pas en paix, se rendront en morceaux.’
NOSO, ouragan Katrina pour HRW
Cette tournure des événements explique cette effervescence de HRW qui a fait sortir les Américains du bois. Le froufroutement du communiqué de Vernelle Trim Fitz Patrick, leur chargée d’Affaires au Cameroun, ‘demandant l’ouverture d’une enquête indépendante sur le bouclage de Ebam’ est un signe d’essoufflement. Ce ‘tract’ trahit leur lassitude et incapacité à faire main-basse sur les ressources du NOSO. La précipitions de cette Noire à condamner, l’a empêché de se rapprocher du Service de Communication des Armées pour confronter les récits et restituer la véracité des faits. Une attitude pas surprenante. Rice, Powell, Obama, ses compatriotes de Race ont avant elle été mis en mission pour détruire, tuer, et satisfaire les lobbies.
Cependant, le NOSO est pour ces prédateurs une perche vermoulue. Leur ouragan Harvey (Août 2017), Irma(Septembre 2017), Maria(Septembre 2017), Sandy(Octobre 2012), Katrina(Août 2005), qui ont dévasté les Etats Unis. Frappé de plein fouet plusieurs Etats. Déversé d’énormes quantités de pluies sur les Etats. Provoqué des inondations catastrophiques. Privé d’électricité les ménages. Détruit de nombreuses habitations. Paralysé les transports. Créé une pénurie de carburant. Rendu inopérants les téléphones. Se transformant en un piège mortel pour des milliers d’habitants.
Chronique de Feumba Samen