Enquête sur une séance de Partouze à Douala : Comment la vidéo impliquant les gendarmes a fuité

Partouze à Douala : Enquête sur la fuite d’une vidéo qui implique des gendarmes camerounais. Ces gendarmes sont accusés sur les réseaux sociaux d’avoir mis en ligne une vidéo de partouze. Celle-ci faisant suite à une descente après dénonciation.

 

 

Symbol of law and justice in the empty courtroom, law and justice concept.

La Voix Des Décideurs – Le scandale, sexuel faut-il le noter, a très récemment, mais alors largement défrayé la chronique des faits rocambolesques au Cameroun. Un groupe de femmes et hommes ont été appréhendés en pleine pratique de l’acte sexuel en bande. Une partouze, pour tout dire. La vidéo y relative est devenue virale sur les réseaux sociaux au grand dam des acteurs de cette scène pornographique. Mais, comment en est-on arrivé là ? La question mérite certainement une réponse qui permette de comprendre ce qui s’est vraisemblablement passé.

 

 

Une balance entre info et intox

De sources concordantes, tout est parti d’une dénonciation anonyme, le samedi 03 juillet 2021, en soirée. L’auteur de la dénonciation indique qu’une séance de partouze, pendant laquelle se consomme des stupéfiants, se déroule au quartier Bonamoussadi. Le dénonciateur précise d’ailleurs minutieusement le lieu situé derrière le Parcours Vita de ce secteur de la ville de Douala.

Le Commandant de Brigade d’Akwa-Nord, ainsi informé, met en branle les éléments de son service. Il est environ 22 heures, lorsque les pandores mettent le grappin sur ces fêtards d’un autre genre. Les partouzards, 15, dont 11 hommes et 04 femmes,  pris en flagrant délit de leur besogne sont donc soigneusement filmés.

Sauf que, la raison principale du déploiement n’apparait nulle part. Aucun stupéfiant, tel que prétendu par l’informateur ne se trouve à aucun endroit sur les lieux de la partouze. Les suspects sont néanmoins interpellés, une enquête ouverte, puis libérés après auditions.

La bourde du discrédit

Tout aurait été probablement bien, sans anicroches, pour les pandores de la Brigade d’Akwa-Nord, n’eut été une fuite inopportune. En effet, prise par l’un des adjoints au Commandant de Brigade, la vidéo va se retrouver dans les réseaux sociaux.

La mégarde de cet adjoint au Commandant de Brigade se déroule pendant les auditions, indique une source proche du dossier. Ce dernier, en charge de diligenter l’enquête, va malencontreusement oublier son téléphone au secrétariat de la Brigade. Un lieu où aux heures de travail, comme on peut se l’imaginer, circule de nombreux usagers, aux relents divers. Ainsi, la vidéo pour matérialiser les faits devant servir à la justice est devenue une épée de Damoclès pour les gendarmes.

 

 

Pis, le discrédit s’est abattu, à tort ou à raison, sur ces pandores de la gendarmerie camerounaise. Dans les réseaux sociaux, commentaires et accusations vont à l’encontre du Commandant de Brigade et ses éléments.

Instruction et comparution

La situation n’a pas échappé au haut commandement qui a instruit une enquête ouverte à la Légion de gendarmerie du Littoral. Le Commandant de Brigade et ses éléments se voient ainsi déferrés au Tribunal Militaire de Douala. Toutefois, du Juge d’instruction en charge de ce dossier, ils vont bénéficier d’une comparution en libre. Les pandores mis en cause vont donc bel et bien passer devant le Juge où ils font étalage des faits.

Selon une source digne de foi, au sortir du jugement, les  gendarmes jouiraient toujours de la confiance de leur hiérarchie. Le Commandant de Brigade et ses éléments seraient ainsi détachés dans d’autres services de la Légion de Gendarmerie du Littoral.

 

By La Voix Des Décideurs l Eric Martial NDJOMO E.

 

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