Cameroun  – Sérail : Luc Sindjoun répond à Jeune Afrique

« Je ne suis pas un natif de Baham. Je suis né à Yaoundé où mon père s’est installé dans les années 1950. Tout en revendiquant mon ancrage dans la ville de Yaoundé qui m’a vu naitre, je suis aussi fortement attaché à Baham qui est le berceau de mes parents, un repère de mon identité et la ville de mon investissement politique local. »

 

 

 

Yaoundé  – En date du 07 Avril 2022, Le journal Jeune Afrique en ligne, sous la plume de  M. Mathieu Olivier, a consacré un article sur la personne Pr Luc Sindjoun et aux fonctions qu’il exerce, sous le titre «  Cameroun : Luc Sindjoun, l’homme qui murmure à l’oreille de Paul Biya ».

Le collaborateur du Président de la République du Cameroun estime que l’article signé par M. Mathieu Olivier comporte des approximations, des erreurs de jugement et des contrevérités d’autant plus regrettables que le signataire de l’article n’a jamais rencontré Luc Sindjoun, n’a jamais eu d’échanges de manière directe ou indirecte avec ce dernier. « Tous les propos qui me sont prêtés par M. Mathieu Olivier sont faux, relèvent de la fiction et ne peuvent engager que sa responsabilité », peut-on lire sur la mise au point de ce dernier.

 

 

Contrairement à ce qu’écrit M. Mathieu Olivier, il n’y a pas un homme qui murmure à l’oreille du Président de la République. C’est plutôt le peuple camerounais qui murmure à son oreille, qui le soutient dans son action, qui nourrit sa réflexion et ses décisions.

Pour lui, la dette politique contractée auprès du Président de la République est énorme ainsi que l’illustre son parcours  politico-administratif.

Le collaborateur du Président Paul Biya bat également en brèche la thèse sur son séjour au Ministère de l’Enseignement Supérieur du Cameroun. « Je n’ai jamais exercé une fonction quelconque au Ministère de l’Enseignement Supérieur, ni entretenu une relation privilégiée avec le chef dudit département ministériel durant la période de référence, encore moins bénéficié d’une protection de qui que ce soit en dehors de celle du Président de la République ».

Il se défend bec et ongle qu’il n’est pas un natif de Baham « je suis né à Yaoundé où mon père s’est installé dans les années 1950. Tout en revendiquant mon ancrage dans la ville de Yaoundé qui m’a vu naitre, je suis aussi fortement attaché à Baham qui est le berceau de mes parents, un repère de mon identité et la ville de mon investissement politique local », déclare-t-il.

 

 

Son positionnement politique ne s’effectue pas par rapport à la personne d’un opposant, mais plutôt à partir des valeurs, des idéaux, du bilan, de l’action et du projet du projet du Président Paul Biya.

Enfin le fait pour lui d’exercer les fonctions politiques n’entraine pas la fin de sa carrière universitaire «Mon appartenance au corps des enseignants du supérieur est appuyée sur ma thèse de Doctorat de 3eme cycle en sciences politiques, ma thèse de Doctorat d’Etat et mon succès au concours d’agrégation de sciences politiques », clame-t-il.

Enfin, Luc Sindjoun avoue  que «  les voitures Pick up ne manquent pas charme, mais, je n’ai pas la chance d’en posséder une. En fait l’erreur sur la personne est manifeste ».

 

© La Voix Des Décideurs | Jean Pascal EYEBE MPESSE

 

 

 

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