Cameroun – Promotion du bilinguisme : Les efforts de la Mairie de Douala 2ème appréciés par la Commission Musonge

[ La Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (Cnpbm), a tenue mardi 4 octobre 2022 à 14h30, une séance de travail sous la conduite de  la  Ministre Ama Tutu Muna avec l’exécutif communal de Douala 2ème.]

 

 

 

La Voix Des Décideurs –  C’est dans la salle polyvalente de la Maison de la jeune fille Chantal Biya de Douala 2ème, que la délégation de la Cnpbm et le député de Douala 2ème  Honorable Pongoh Emmanuel et ses principaux collaborateurs ont pu ressortir le bilan du suivi de la promotion du bilinguisme dans l’arrondissement.

Il faut rappeler que, la Cnpbm, œuvre pour la lutte contre la xénophobie, le tribalisme, l’exclusion surtout au sein des organisations. Ceci, dans le but de favoriser l’implantation total du bilinguisme avec la signalétique sur les bâtiments en deux langues officielles de même que la présence des agents et cadres de culture anglophone.

La mission

Pour Ama Tutu Muna, membre de la Commission, la « mission est loin d’être une mission de contrôle ou de gendarme mais plutôt une mission de sensibilisation et de réveil de conscience afin que le bilinguisme, qui est une immense richesse pour le Cameroun, se développe davantage afin que les barrières linguistiques, sources de frustration, disparaissent pour un Cameroun uni dans sa diversité ». C’est pourquoi, elle incite et exhorte les populations à plus d’hospitalité et de bienveillance.

Denise Fampou, Maire de la Commune de Douala 2 eme, n’a pas manqué de souhaiter la bienvenue à ses hôtes tout en exprimant son vœu de voir la séance de travail se tenir dans un esprit d’échanges francs et sincères afin que Douala 2ème apporte sa contribution digne à la promotion des langues officielles.

 

« L’anglais et le français ne devraient plus être un coût mais un gain de compétitivité pour les Entreprises et le multiculturalisme ne devrait pas être une menace mais une opportunité pour nos affaires », déclarait le Président du GICAM, M. Célestin Tawamba, lors de la séance de travail entre la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme et les Entreprises, tenue il y a 1 an dans la ville de Douala.

 

 

Précisément le lundi 1er novembre 2021. Une affirmation qui se concrétise à Douala 2ème un an après, suite à la Campagne nationale de communication contre le discours de haine et la xénophobie au Cameroun, face à l’ampleur que prennent ces dérives dans la société.

Les langues

Rappelons par ailleurs que, les données pour l’ensemble du pays font ressortir une situation apparemment stable pour les langues officielles. Dans le scénario général, près d’un tiers des choix de langue iraient à l’anglais et les deux autres tiers au français, à l’écrit comme à l’oral. Ce rapport est assez proche de l’équilibre (moitié-moitié) lorsque les répondants contactent un agent parlant leur seconde langue officielle (anglais pour les francophones, français pour les anglophones), toujours sans distinction de mode de contact. Il y a aussi la très faible proportion des choix de langues non officielles dans ces contextes. Ces langues plafonnent à plus de 7 % (taux composé).

La situation d’ensemble est très similaire en ce qui concerne la perception des attentes. Par contre, en présence d’agents pidginophones ou parlant la ou les même(s) langue(s) camerounaise(s) que les répondants, ces deux catégories de langues seraient choisies pratiquement dans les mêmes proportions à l’écrit Cela peut paraître faible ; mais quand on sait que le pidgin et ces langues sont réputés non écrits et sont, en principe, exclus du domaine public, uniquement réservé aux langues officielles, l’observation prend toute son importance. À toutes fins pratiques, ces taux tripleraient, à l’oral, dépassant parfois le choix de la seconde langue officielle, logiquement privilégiée en raison du domaine.

 

La Voix Des Décideurs  – Joel Godjé Mana

 

 

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