Parrainage à l’ESSTIC: Pourquoi le choix porté sur Jean-Pierre Amougou Belinga par les étudiants de la 53e promotion dérange ?

 

 

 

 

Depuis la création en 1970 de l’Ecole supérieure internationale de journalisme de Yaoundé (ESIJY) devenue plus tard, l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information(ESSTI) et de la Communication(ESSTIC), la question des parrainages des promotions n’a jamais coulé autant d’encre et de salive.

Une activité périscolaire, qui donne libre cours aux étudiants de choisir leur nom de baptême. Celui-ci peut être soit un qualificatif ou alors une personne dont la renommée et les états de services dans le domaine de l’information et de la communication sont établies. C’est sans protocole que les membres de la promotion informent l’administration de ce choix bien réfléchi qu’ils assument.

 

 

Des années sont passées et des promotions se sont succédées. Parmi elles, la promotion Daniel Anicet Noah(36e) à laquelle j’appartiens, promotion Paul Celestin Ndembiyembe (35e), promotion Jean Francois Ngue Ngan, promotion Evelyne Owona Essomba(50e), pour ne citer que celles-là. Tous d’éminents journalistes qui ont su transmettre des savoirs à leurs poulains durant leur séjour à L’ESSTIC.

Passée l’étape de la formation, plusieurs d’entre eux ont coupé les liens avec leur promotion. Décontenancés, des anciens étudiants témoignent que certains de ces parrains ne se souviennent même plus ou alors pas d’avoir été parrains. D’autres s’interrogent sur le nombre d’étudiants à qui ils ont facilité l’accès à l’emploi dans la presse.

Au regard de la difficulté à trouver un emploi bien rémunéré, plusieurs diplômés de cette école qui n’intègrent plus depuis longtemps ont été obligés de migrer vers d’autres activités qui n’ont aucun lien avec leur formation. Pour ceux qui ont eu la chance d’être recrutés dans des organes de presse, ils font face au sempiternel problème d’aérés de salaires.

 

 

C’est fort de ce triste tableau, du manque de considération et de ce désintérêt total que certains parrains affichent que les étudiants de la 53e promotion de journalisme de l’ESSTIC conduite par Cyriaque Mbesse, journaliste à la Crtv, ont jeté leur devolu sur Jean-Pierre Amougou Belinga, Magnat des medias.

Après insistance, le President du Groupe l’Anecdote va finalement donner son accord à cette demande faite par ses jeunes compatriotes en signe de reconnaissance pour le travail titanesque qu’il abat dans le milieu de la presse.

 

 

L’empire médiatique de l’homme d’affaires connu et reconnu s’impose sur toute l’étendue du territoire national et au-delà des frontières du Cameroun. Du journal l’Anecdote à la télévision africaine Vision 4 en passant par la radio Satellite Fm, Telesud et Vision 4 RCA, les médias de Jean-Pierre Amougou Belinga qui est l’un des patrons de presse les plus prolifiques de sa génération, offrent régulièrement des stages professionnels aux étudiants et emploient de nombreux produits sortis de cette école.

 

Pourquoi le choix porté sur son nom pour parrainer cette promotion crée donc cette vive polémique? Le nom de cet homme, grand bâtisseur ne mérite-t-il pas d’être inscrit sur les belles pages d’un secteur d’activités dans lequel il s’est investi depuis plusieurs années?

Pourquoi son nom dérange autant? Pourquoi tant d’intérêt autour de ce patriote qui œuvre pour l’épanouissement de la jeunesse camerounaise ? Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, son action pour le développement du pays parle en sa faveur. Et que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première. Nul ne peut éteindre la lumière du soleil.

 

Par Edith Akoumba, Major de la 46e promotion de journalisme à l’ESSTIC et employée du Groupe l’Anecdote

 

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