Impact du numérique sur le développement : Le point de vue de l’Entreprise Huawei

Le salon du numérique de l’Afrique centrale se déroule jusqu’au 24 février 2023 au palais de congrès de Yaoundé. Huawei fait partie de l’expédition.

 

 

 

« La contribution de l’économie numérique à l’émergence du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale » c’est le thème principal du Central Africa Digital Fair (Cadif) qui se tient du 22 au 24 février 2023 ; organisé par le cabinet Consulting Oportunities in Africa.

Pendant trois jours, les travaux réunissent les experts du digital ; les chefs d’entreprises, les institutions communautaires et internationales, les institutions financières ; les universitaires et le grand public. Ensemble, ils réfléchiront sur les voies et moyens pouvant permettre de capitaliser les opportunités qu’offre le numérique, pour l’accélération de l’émergence du Cameroun et l’Afrique Centrale.

Impact du numérique sur le développement du Cameroun de la région Afrique centrale

C’était l’un des sujets débattus lors du deuxième jour du CADIF, au palais de congrès de Yaoundé.

 

 

Offrir une plateforme de réflexion en vue de proposer des solutions visant à réduire la fracture numérique qui menace d’accentuer le retard qu’accusent déjà les pays en développement ; et en particulier les pays les moins avancés notamment au Cameroun et dans la sous-région Afrique central a été l’objectif d’un des colloques tenus le 23 février 2023 qui portait sur le thème « Impact du numérique sur le développement du Cameroun en Afrique et de la sous-région Afrique Central ».

 

Sur ce panel il y’a eu des experts venus du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale parmi lesquels : Herman Yves CHIEGUE TCHUINMOGNE, national ICT solution Director chez Huawei. Lors de son intervention, Herman Yves CHIEGUE a déclaré : « En 2021, l’économie numérique a contribué en moyenne à plus de 40 % du PIB mondial, atteignant 31,8 milliards de dollars, les pays en voie de développement ayant un taux de contribution moyen de 26 %.

 

 

Le Cameroun, cependant, n’avait qu’un taux de cotisation de 4%, malgré une meilleure infrastructure numérique. Du point de vue mondial, l’infrastructure numérique est le catalyseur d’une économie numérique, pour chaque augmentation de 10 % de la pénétration du haut débit dans un pays, nous observons une croissance moyenne de 1,3 % de son PIB.

Cela signifie que nous devons initier un cadre d’économie numérique avec une infrastructure numérique comme support pour le Cameroun et d’autres pays d’Afrique centrale. Ce cadre de l’économie numérique doit être orienté vers une vision et une stratégie claire comme l’Égypte qui a défini sa vision et sa stratégie pour résoudre les problèmes de société avec une solution scientifique, comme exemple leur vision de « vie décente » pour l’inclusion numérique.»