Image de marque de Camwater : Blaise Moussa interpelle la responsabilité sociétale des journalistes
▌Le Directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) engage les journalistes camerounais à relayer les améliorations de l’entreprise.
▌L’exhortation, autour d’un déjeuner ce mardi 22 mars 2023, épouse le fil conducteur de la Journée mondiale de l’eau 2023.
La Voix Des Décideurs – « Accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement ». Ce thème de la Journée mondiale de l’eau 2023, au demeurant, cadre avec les évolutions qui s’observent à la Camwater. Seulement, la perception de ces changements, chez une certaine opinion, n’est pas toujours à jour.
Cet état des choses, source de quiproquo, va conduire à des sorties voire des campagnes de dénonciation sur réseaux sociaux. Des publications de certains journalistes qui vont susciter le courroux de la Camwater, avec procédure judiciaire pour corollaire.
Par conséquence, la Camwater va envisager de s’entretenir avec la presse pour faire la lumière sur les avancées de l’entreprise. Surtout son déploiement depuis l’arrivée de Blaise Moussa à la tête de l’institution, il y a déjà un semestre.
La causerie, apprend-on du Dg, est une émanation des conseils de certaines sensibilités qui vont faire la médiation. Il s’agit entre autres d’associations de défense des droits de consommateurs, du Syndicat national des journalistes indépendants du Cameroun (Synajic).
Le Dg de la Camwater escompte donc des journalistes plus de responsabilités.
« Nous invitons nos amis les journalistes à aller aux sources ». Mais aussi, « dénoncer ceux qui ne veulent pas faire leur travail et aussi ceux qui font la fraude ».
Cependant, les journalistes en porte-à-faux avec la Camwater aurait fait la paix avec l’institution, si l’on en croit Blaise Moussa. Le Dg de la Camwater envisage même le retrait par crainte de perte et profit des plaintes de la Camwater auprès des institutions judiciaires.
Concession
La relance de la Camwater est à l’étape de l’affermage. C’est un type de contrat dans lequel le l’Etat en confie l’exploitation à un professionnel spécialisé à ses risques et périls, contre une rémunération versée par les usagers. L’objectif est d’éviter de retomber dans la privatisation.
L’Etat ne fait pas que confier la gestion de la Camwater à une expertise locale. Il se déleste également de la tranche sociale pour un coût qui revient à 250 FCFA au consommateur. Pourtant, le traitement complet du mètre cube d’eau vaut 950 FCFA. Il abandonne ainsi 2/3 de son investissement en termes de subvention. Ce qui tourne aux environs de 20 000 m3 qu’il faut comprendre comme tranche sociale
Pourtant, le même Etat investit aussi, de manière progressive, la bagatelle de 102 milliards FCFA pour une extension probante.
Par conséquent, l’actuel management de la Camwater s’atèle à satisfaire aux desiderata étatiques et à la demande en eau potable. Yaoundé et Douala compte 70% du portefeuille clients de la Camwater. La structure entend s’étendre davantage au-delà de la centaine de localité qu’elle couvre. Des études sont à propos pour l’extension du réseau en eau potable.
La décentralisation devra permettre une bonne collaboration avec les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) et couvrir les 360 arrondissements à l’avenir.
La Voix Des Décideurs – E.M.E.N.