Rentrée scolaire 2023-2024 : les syndicats des enseignants réclament la réforme du système éducatif
A quelques jours de la rentrée scolaire 2023-2024, ces syndicats des enseignants entendent informer sur leurs aspirations de réforme. C’est dans le cadre d’une conférence de presse qu’ils comptent organiser dans la ville de Yaoundé, la capitale du Cameroun.
Au Cameroun, la question du système éducatif est hautement d’actualité au regard des échanges dont il fait l’objet dans l’agora. Les enseignants, principaux animateurs de ce système éducatif, n’échappent pas à cette conjoncture qui prend de l’ampleur dans les consciences.
Pour ce faire, ils convient la presse camerounaise voire étrangère au cours d’une conférence pour la circonstance. L’activité va, pour ainsi dire, se dérouler ce mardi 29 août 2023. Une activité qui se tiendra dans la ville de Yaoundé, la capitale politique du 237 (Cameroun).
Repenser le système éducatif
Par conséquent, les seigneurs de la craie entendent prendre le taureau de la réforme dudit système par les cornes. Lors de ladite conférence de presse, ils vont procéder à une rentrée syndicale et scolaire 2023-2024 tonitruante. Ce sera donc l’occasion de s’attaquer aux « revendications à caractère socioéconomiques des enseignants ».
Le point orgue portera cependant sur l’impératif de la tenue des assises du Forum National de l’Éducation (FNE). Pour les enseignants, il est question d’évaluer objectivement l’évolution du système en cours. Ce, 28 ans après l’organisation, en 1995, des états généraux de l’éducation.
Le communiqué à propos indique le ton que les enseignants escomptent. « Alors que le monde a subi des transformations radicales, il est impératif de repenser notre système scolaire et de définir le type de Camerounais à former pour le 21é siècle, car l’avenir d’un peuple dépend de son système éducatif ».
Des critiques au système en vigueur
Il en est ainsi du fait des récriminations qui fusent au fil du temps et dont divers indicateurs parlent tristement. Comme premier de ces indicateurs, le taux sans cesse croissant des échecs aux différents examens scolaires et universitaires.
Le second indicateur fait état des multiples difficultés auxquelles les diplômés du système éducatif font désormais face. Des écueils pour l’admission dans les universités et dans les grandes écoles étrangères ou bien pour obtenir une place dans le marché de l’emploi national.
Le troisième indicateur concerne l’impossibilité pour l’Etat de continuer à supporter tout seul le poids de l’éducation des apprenants. Et la liste n’est pas exhaustive.
Eric Martial NDJOMO E.