Dans le soucis de permettre aux créanciers de l’Afrique d’être en possession ou d’accéder facilement à la liquidité avec leurs titres d’obligations africaines, la Commission économique de l’Afrique à mis en oeuvre un système spécialement conçu pour l’occasion.
Ce système constitue en fait une solution capitale pour les pays africains en général et plus précisement pour les “pays africains éligibles” .
Par ailleurs la sécrétaire exécutive de la commission économique des Nations Unis , dénommé Vera Songwe à choisi le “Financial Times” pour présenter cette solution.
En effet cette solution repose sur la mise en place d’un système complexe de financement qui serait garanti ou soutenu en fonds propres par une ou plusieurs banques centrales du G2O.
Cette nouvelle solution permettra aussi à la Commission économique des Nations unies de profiter de la prise de conscience générée par le coronavirus sur l’importance des investissements durables.
Madame Songwe dans son texte nous a laissé entendre que, “La crise à créé une occasion unique de placer la croissance économique durable sur une base solide pendant la phase de reprise et de répondre aux priorités de développement durable à plus long terme.
La CEA s’appuie sur cette nouvelle solution stratégique , car elle espère qu’il y aura une diminution de la perception du risque que représente l’Afrique aux yeux des investisseurs internationaux.
Il faudrait noter que ce projet n’est pas totalement inconnu à la communauté internationale. En effet ceci avait déjà été vu aux USA , où la Banque centrale avait mis en place un mécanisme permettant de racheter la dette aux entreprises.
Toutefois pour mener à bien ces opérations , le comité concerné pourrait faire face à un certain nombres de difficultés que nous pouvons sectionner en deux grands blocs . La première difficulté risque d’être celle de convaincre les banques centrales du G20 de suivre une telle voie. Techniquement indépendantes, ces institutions fonctionnent aussi dans le cadre de missions précises, et il n’est pas certain qu’elles puissent diversifier aussi facilement leurs interventions.
La deuxième difficulté tient de ce que les pays africains qui voudront en bénéficier devront respecter des critères d’éligibilité même ci les critères ne sont pas clairement présentés et si le principe est adopté, cela risque de créer un effet d’éviction pour les gouvernements qui ne sont pas conformes.