Développement des énergies alternatives au Japon
Le Japon est un pays densément peuplé, ce qui rend le marché japonais plus difficile par rapport aux autres marchés. Si nous utilisons les possibilités d’installations proches du rivage ou même d’installations offshore à l’avenir, cela nous donnera la possibilité de continuer à utiliser l’énergie éolienne.
Si nous allons en mer, c’est plus cher parce que la construction des fondations est coûteuse. Mais souvent, le vent est plus fort en mer, et cela peut compenser les coûts plus élevés. Nous sommes de plus en plus compétitifs avec nos équipements. Le prix – si vous le mesurez par kilowatt-heure produit – diminue, car les turbines sont de plus en plus efficaces. Nous suscitons donc un intérêt accru pour l’énergie éolienne. Si vous le comparez à d’autres sources d’énergie renouvelables, le vent est de loin le plus compétitif aujourd’hui.
Si nous pouvons utiliser des sites proches de la mer ou en mer avec de bonnes éoliennes, alors le prix du kilowattheure est compétitif par rapport aux autres sources d’énergie, comme le dit Svend Sigaard, qui se trouve être le président et le directeur général du plus grand fabricant d’éoliennes au monde, Vestas wind systems, au Danemark.
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Vestas est fortement impliqué dans les investissements de capitaux pour aider le Japon à développer sa capacité de production d’énergie éolienne. Elle cherche à mettre en place des installations offshore dans un pays qui, selon elle, est prêt à recevoir les fruits de l’investissement dans la recherche et le développement d’énergies alternatives.
Les Japonais savent qu’ils ne peuvent pas se soumettre aux diktats des nations étrangères en matière d’approvisionnement énergétique. La Seconde Guerre mondiale leur a appris cela, alors que les États-Unis décimaient leurs lignes d’approvisionnement en pétrole et paralysaient leur machine militaire. Ils doivent produire leur propre énergie et, en tant que nation insulaire isolée disposant de peu de ressources naturelles, ils sont très ouverts aux investissements et au développement étrangers ainsi qu’aux perspectives d’innovation technologique qui peuvent les rendre indépendants. Permettre à des sociétés comme Vestas de faire fonctionner le pays avec plus d’énergie éolienne est un pas dans la bonne direction pour le peuple japonais.
La production d’énergie par le biais de ce que l’on appelle les microcentrales hydroélectriques a également connu un grand succès au Japon. Le Japon possède une myriade de rivières et de cours d’eau de montagne, et ce sont des endroits idéaux pour l’installation de microcentrales hydroélectriques, qui sont définies par la New Energy and Industrial Technology Development Organization comme des centrales électriques alimentées par l’eau et dont la puissance maximale est de 100 kilowatts ou moins. En comparaison, les centrales “minihydroélectriques” peuvent produire jusqu’à 1000 kilowatts d’énergie électrique.
Au Japon, les mini et microcentrales hydroélectriques ont longtemps été considérées comme adaptées à la production d’électricité dans les régions montagneuses, mais elles ont été perfectionnées et considérées comme excellentes pour les villes japonaises également. Les sociétés Kawasaki City Waterworks, Japan Natural Energy Company et Tokyo Electric Power Company ont toutes participé au développement de petites centrales hydroélectriques dans les villes japonaises.
By MyGuide
