L’Invité du Mois d’Echos du Logone et Chari Bichara Aboukar présente l’Ets SAHEL Business
[ Bichara Aboukar présente l’Ets SAHEL Business et les enjeux avec le Groupe Fogas Sapidacam dans le Département le Logone et Chari.]
Pouvez-vous nous présenter Sahel Business Compagnie ?
Sahel Business compagnie est une structure spécialisée dans les études et les réalisations des forages, des adductions d’eaux, des éclairages publics etc. C’est une structure qui a fait ses preuves dans la région du Centre, elle partenaire à SAPIDACAM.
Quelles sont les motivations qui vous ont amené à faire venir ces partenaires dans le département du Logone et Chari ?
En fait, vous savez Monsieur Mansour, SAPIDACAM est une structure qui vulgarise la banane sucrée et a signé avec l’État dans le cadre d’agropole, un partenariat public-privé pour la vulgarisation de la banane plantain, dans le grand Sud. Il a été également ajouté à cela le sorgho sucré, après avoir fait des études pour son amélioration. Et c’est dans ce cadre-là que le Chef de l’État leurs a accordé cette convention. Pour pouvoir vulgariser le sorgho sucrée dans le grand Nord et barre dans le grand Sud. Au vue cela, nous nous sommes rapprochés de cette structure et on s’est battue pour qu’on commence par le “Logone et Chari”.
Vous savez notre département est presqu’à l’agonie surtout que l’année dernière, la pluviométrie qui était pratiquement nulle, heureusement que cette année ça s’est améliorée et Dieu merci nous les avons contactés et ils ont donné un avis favorable. C’est ainsi que dans le volet social, de leur projet, ils ont accordés des adductions d’eaux pour l’ensemble de nos communes.
Donc en résumé, nos motivations sont liées à la pauvreté extrême, la misère ambiante dans notre département. Vous savez également que nos populations dans le Logone et Chari sont à 80% agriculteurs, malheureusement c’est une agriculture de subsistance. La sécheresse et le manque d’eau de l’année dernière, cet état de chose n’ont pas facilité la tâche à nos populations d’où cette pauvreté extrême.
Le sorgho c’est une culture ancestrale chez nous, c’était idéale pour nous que ces techniques d’amélioration soient d’abord expérimenté chez nous car c’est essentiellement c’est qui est cultivé chez nous.
En termes de résultat qu’attendez-vous de vos partenaires locaux ?
Une fois que nous avons obtenus avec ces partenaires, les premières personnes que nous avons contacté étaient bien évidemment les MAIRES, nous avons effectué une descente sur le terrain avec les Maires et tenant compte de leurs PCD afin d’éviter qu’il y ait des doublons. C’est d’ailleurs les Maires qui ont sorti la liste des différents sites où ces forages seront réalisés.
Vous savez moi en tant qu’élite extérieure je suis également un élu local, je suis conseiller régional, président de la commission des finances et infrastructures, plan et développement économique de la région de l’Extrême-Nord donc je connais vraiment nos problèmes du Logone et Chari qui sont tellement important. Nous demandons aux élus locaux dont je fais partie, une franche collaboration dans l’intérêt et le bien-être de nos populations.
Et aux bénéficiaires ?
A l’endroit des bénéficiaires, qu’ils s’approprient ce projet afin qu’avec le temps qu’on puisse nous installer un pôle agropole, nous devons profiter comme nous sommes les premiers dans le grand Nord, nous devons laisser les querelles et les guéguerres stériles. Nous devons fédérer nos forces pour faire plein de choses positives, nous devons par exemple penser à mettre sur pied un comité de développement pour le Logone et Chari qui n’existe pas encore.
NB : les adductions d’eau sont déjà un acquis pour 06 communes sur 10 que compte le département du Logone et Chari à savoir ; Commune de Kousseri, Fotokol, Makary, Blangoua, Hilé-Alifa et la commune de Goulfey. Les promesses pour les quatre autres communes sont cours de discussion. La commune de Makary en dehors des adductions d’eau bénéficie d’un Centre de santé.
Par Mansour Adam Djibrine, DP Echos du Logone et Chari