Loi de Finance 2021 : Le gouvernement propose un projet de budget de 4865 milliards 200 millions FCFA

 

Le projet de loi en question a été présenté et défendu à l’Assemblée Nationale par le premier ministre, chef du gouvernement Joseph Dion Ngute le 25 décembre  2020.

 

 

 

La Voix Des Décideurs –  Le projet de  loi de finance 2021 est en examen à l’Assemblée Nationale. Le Premier Ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute a défendu un budget de 4865 milliards 200 millions FCFA.  Le projet de budget en question est en deux fractions. La première de  4670 milliards FCFA représente le budget général et la deuxième d’un montant de 195 milliards  200 millions FCFA pour le compte d’affection spécial.

D’après le Premier Ministre chef du gouvernement, le budget 2021 s’il est adopté par les membres de l’Assemblée Nationale contribuera à la relance de l’économie et à la production locale. Le souci étant de limiter les importations et de réduire le déficit budgétaire. Il va également s’agir de relever les défis sécuritaires et sanitaires qui ont pignon sur rue dans les régions du Cameroun notamment à l’Extrême-Nord avec la secte Boko Haram, à l’Est avec des intrusions des rebelles centrafricains et au Nord-Ouest et Sud-Ouest par des groupes sécessionnistes.

Dans ce contexte, Chief Joseph Dion Ngute a laissé entendre que le gouvernement ne faiblira pas dans l’exécution de la feuille de route à lui assignée par le Chef de l’Etat son Excellence Paul Biya. Il va donc s’agir en 2021 de poursuivre la réalisation des différents projets et chantiers de développement. En bonne position, l’achèvement des chantiers  du CHAN et de la CAN. L’on ne saurait occulter les infrastructures de développement et les actions devant aboutir à l’émergence 2035.

 

 

C’est donc un programme économique, financier, social et culturel qui va permettre à l’Etat du Cameroun de supporter le cap de l’émergence et les ravages de la pandémie à coronavirus.  Selon le premier ministre, il y a des défis à relever qui nécessitent bien la relance de l’économie nationale. Bien que  le climat des affaires soit délétère à cause du Covid-19, le projet de budget se veut réaliste et surtout ambitieux.

Il va donc s’agir de booster dans un second temps la production nationale. Selon le gouvernement conduit par Chief Joseph Dion Ngute, il faut donner plus de moyens aux jeunes pour mettre la terre en friche et en culture. Il s’agit de lutter activement contre  les importations des produits que l’on peut produire localement et en grande quantité.  Le Cameroun ne saurait être  un pays agricole tourné vers l’extérieur pour nourrir ses populations. L’activité agricole bien développée est un palliatif à ces importations. Les produits étrangers envahissent le marché camerounais. Il est urgence de renverser la donne.

 

 

S’il est vrai qu’à cause du covid-19, le solde budgétaire a subi un coup en s’établissant à moins de 2,3% contre une cible de 1,1%, le premier ministre a laissé entendre que la loi de finance de l’exercice 2020 a été soumise à une rude épreuve. La covid-19 a touché tous les secteurs de l’économie nationale.

Le projet de budget présenté à l’Assemblée Nationale, il revient  maintenant aux élus de la nation à l’examiner minutieusement. Il n’est pas interdit que certains départements ministériels se taillent la part du lion et que d’autres malgré leurs projections, voient leur enveloppe budgétaire taillée de moitié. Tel n’est d’ailleurs pas le souhait. Les membres de l’Assemblée Nationale en tout cas sont déjà au travail et seule, l’issue des travaux nous en dira.

 

 

© La Voix Des Décideurs ► Jean Baptiste Bidima

 

Le Syndicat national des chercheurs du secteur public (SYNAC) interpelle la Communauté nationale sur l’impact positif de son action au produit intérieur brut.

 

► La Voix Des Décideurs  – Le développement du Cameroun depuis l’entrée au 21ème siècle fait recours à diverses stratégies dont les résultats restent improbants. Les Documents de stratégies de réduction de la pauvreté (DSRP), et  pour la croissance et l’emploi (DSCE) sont engagés. Ils prennent tous deux corps et se succèdent respectivement en 2003, puis en 2009.

L’envers de l’exclusion   

Cependant, la recherche camerounaise reste faiblement impliquée comme outil d’impulsion de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) du Cameroun. La capacité à implémenter la recherche dans tous les domaines de la vie courante s’avère très mollement conséquente.

Ainsi, l’innovation sensée contribuer au développement du Cameroun, n’a pas suivi dans différents secteurs sociaux et économiques. La situation peut ainsi expliquer l’échec de ces stratégies au développement du Cameroun.

Dr Alban Ngatchou, Président du SYNAC

Engagement critique

Les choix politiques apparaissent ainsi un frein à la valorisation de la recherche camerounaise. Pour Dr Alban Ngatchou, président du SYNAC, la place du chercheur est sine qua non dans la participation du PIB. Ce leader de la cause des chercheurs indique que « nous voulons qu’on nous mette dans les conditions à même de nous permettre de libérer notre potentiel d’innovation ».

Pour ainsi dire, « les chercheurs veulent se positionner comme le véhicule vers l’émergence ». Toute chose qui pour un développement du Cameroun, dans son effectivité, engage leur responsabilité. Pour ce faire, le syndicat soumet depuis peu, au Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation, un comité de dialogue social. Ledit comité doit servir de plateforme de partage du produit de la recherche avec le monde professionnel.

Lire aussi: Aux Émirats Arabes Unis, annonce les domaines de recherche ciblés pour les projets du quatrième cycle

Ainsi, par cette plateforme, impulser la matérialisation du produit de la recherche en concret devant servir au quotidien des Camerounais. Les chercheurs servent par conséquent d’Input au monde professionnel qui devient requérant et consommateur des actions de la recherche.

Carburant de recherche

Mais au-delà, le nerf de la guerre, l’argent pour booster la recherche doit faire l’objet d’une législation bien définie. A en croire le SYNAC, l’État serait garant d’un fonds public pour le développement du Cameroun via un mécanisme de financement pérenne.

Ainsi, avec 120 milliards de francs Cfa de fonds par an, c’est environ 1.000 projets de recherche sur 12 mois. Le fonds représentant environ 05% du PIB, permettra de financer l’agro-industrie, l’énergie électrique, le numérique et les sciences sociales. Selon une étude, les 1.000 projets de recherche à raison de 120 millions de francs Cfa chacun, généreraient 800 brevets compétitifs pour 300.000 emplois sur 2020-2030.

Un tel financement, pourrait impacter le PIB d’au moins 4.000 milliards de francs Cfa par an. Ce qui ramènerait le pays autour de 15% de taux de croissance par an, pour un meilleur développement du Cameroun.

Plus ou moins

En 2011 le Cameroun pointait à la 103ème place sur 125 pays de l’indice mondial de l’innovation. En 2017 la dégringolade l’a conduit à la 117ème place sur 127 pays selon le même indice. Des statistiques dues au faible intérêt pour la recherche scientifique et l’innovation.

La réalité se traduit par 10 milliards de francs Cfa alloués comme budget annuel au Ministère chargé de la recherche scientifique. Pourtant, 230 milliards sont recommandés par l’Union Africaine à chaque pays membre, à travers le plan d’action de Lagos 1980. Une recommandation pour laquelle le Cameroun s’est engagé sans vraiment l’implémenter. Ce qui favorise les industries et commerces à capitaux étrangers et les importations à plus de 80% du marché national. La balance commerciale se faisant de plus en plus déficitaire.

Bâtir et conquérir

Les chercheurs Camerounais accusent désormais, plus que par le passé, une stature d’ouvriers pour le développement du Cameroun. Cette dernière passe par un triptyque missionnaire.

Ainsi, le chercheur revêt les fonctions d’ouvrier des politiques nationales de recherche, d’entrepreneur scientifique et d’architecte de développement. Par conséquent, le chantier industriel de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 lui est dévolu. Ses travaux scientifiques peuvent faire l’objet d’obtention de brevets d’invention sur le plan industriel. De même, la production de brevet lui permet de participer à la création d’emploi source de richesses et à la participation du budget de l’État.

 

Eric Martial NDJOMO E. ► La Voix Des Décideurs

Economie Numérique – Première Edition du Cameroon Digital Booster 2020 : Samuel Hervé MANDENG  peaufine sa stratégie

La pandémie du COVID-19 a eu des conséquences irréversibles sur les économies traditionnelles avec pour conséquence une explosion de l’économie numérique.

 

 

 

La Voix Des Décideurs – Au Cameroun pour y faire face, la première édition du Cameroon Digital Booster se tiendra du 1er au 03 décembre 2020 à Yaoundé et à Douala à l’initiative de Samuel Ervé MANDENG, PDG de SEM-SERVICES et de la Chambre de Commerce du Cameroun-Canada. Evenement ayant pour thème :« les stratégies pour promouvoir l’industrie numérique en contexte post COVID-19 ».

Dans l’optique de promouvoir la synergie entre les acteurs de l’écosystème du Numérique Camerounais et les experts de sa Diaspora pour une industrie numérique forte et compétitive, une centaine de participants sera réunie du mardi 01er décembre au jeudi 03 décembre dans les villes de Yaoundé et Douala dans le cadre de la première édition du Cameroon Digital Booster.

 

 

Contexte

Face à la crise sanitaire du COVID-19 qui secoue le monde l’économie mondiale et celle du Cameroun, le développement de l’industrie pourrait être un de leviers pour rattraper le déficit budgétaire, découvrir de nouvelles opportunités financières et sauver les entreprises.

 

Samuel Ervé MANDENG, PDG de SEM-SERVICES

 

De même, à ce moment  où l’image de la diaspora camerounaise est écornée par des actions de radicalisation idéologique, cette initiative vise à reconstruire l’image d’une nouvelle diaspora responsable et soucieuse à apporter sa contribution dans le vaste chantier du développement du pays. Dans un contexte du développement d’une économie numérique, l’entrepreneuriat numérique est en plein essor au Cameroun et devrait passer à l’étape de l’industrie pour créer la richesse et soutenir l’économie.

Cameroon Digital Booster 2020 en bref

Le CamerDBoost est une initiative de SAMUEL ERVÉ MANDENG,  PDG de SEM-SERVICES par ailleurs Chargé du développement numérique à la Chambre de Commerce Canada-Cameroun. Le CDB 2020 est un séminaire qui se déroulera à Yaoundé et verra les interventions et participations des experts. L’objectif principal est de promouvoir la synergie entre les acteurs de l’écosystème du Numérique Camerounais et les experts de sa Diaspora pour une industrie numérique forte et compétitive.

Il vise aussi à susciter un réseau d’opérateurs économiques pour soutenir l’industrie numérique ; accompagner les entrepreneurs numériques dans leurs développements de marché avec le Canada et d’autres marchés ; Participer et contribuer avec le MINPOSTEL au développement de la politique du numérique au Cameroun.

En perspective, le CDB 2020 veut construire un réseau d’hommes et femmes d’affaires du Numérique Camerounais ; faciliter le maillage numérique entre les différentes expertises Canadiennes et du Cameroun et faciliter l’implication des experts du numérique de la diaspora Camerounaise dans le développement du Numérique.

 

 

Qui est Samuel Ervé MANDENG ?

Samuel Ervé MANDENG cumule plusieurs années d’expériences dans les relations interculturelles, et dans la coordination des projets et développement social et économique au Quebec. Passionné de la capitalisation du potentiel humain et les projets favorisant la participation citoyenne des migrants dans la société. Militant engagé de défense des droits des noirs, son expérience académique et professionnelle lui ont permis de développer au fils des années des aptitudes de formateur, accompagnateur, conférencier et coordonnateur des projets en intégration d’emploi, en participation citoyenne, leadership et en entrepreneuriat.

Dans un contexte où l’image de la diaspora camerounaise est écornée par des actions de radicalisation idéologique, le promoteur du CDB-2020 se démarque par cet événement sur les NTIC. Il cumule une expérience plus de 1700  événements comme superviseur ; initiateur et coordonnateur. Il  est le Coordonnateur du Salon International Afro (SIA) ; cofondateur du colloque International Scientifique et Economique des Camerounais, membre du Comité d’organisation du Sommet Socioéconomique pour le Développement des Jeunes Noirs, membre fondateur des organisations Arbre du Voyageur…

 

© La Voix Des Décideurs → Eric Nganang

 

Cameroun – « Six grands projets d’avenir » :  Le cru et le cuit

►Annoncés en juin 2013 pour être réalisés avec le modèle de financement PPP, ils n’ont jamais vu le jour.

 

 

 

Tramway à Douala et à Yaoundé, lignes de chemin de fer Edea-Kribi et Douala-Limbe, port cimentier de Limbé, terminal polyvalent au port de Kribi. Des projets bien couchés sur le papier depuis bientôt 7 ans, tardent à se concrétiser. Sur la liste de ce que le gouvernement en 2013 appela «six grands projets d’avenir», seul le dernier a vu le jour. Black-out sur les 5 autres.

Il en est de même pour la quinzaine de projets à réaliser en PPP rendus publics en février 2014 par le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Aux dernières nouvelles recueillies au Minepat, des financements sont toujours recherchés.

 

 

 

Déficit de maturité

De l’avis des organisations patronales, «les projets proposés par le gouvernement pour être réalisés en PPP sont pour l’essentiel au stade d’idées de projets». «Il y a globalement un problème d’identification du type de projet à réaliser en PPP dans notre pays», explique une source au sein d’une multinationale pressentie dans la réalisation d’une des six infrastructures annoncées en 2013. Et d’ajouter : «il y avait dans cette liste, des projets qui ne pouvaient pas se faire en PPP. Mais comme c’était à la mode, tout le monde disait : « il faut qu’on réalise un PPP ».

 

Logiques mercantilistes

Le Carpa reconnait lui-même l’existence d’un tel problème. Dieudonné Bodoma Yokono (président du Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariats (Carpa) cite en effet «l’insuffisante préparation des projets» parmi les difficultés techniques et opérationnelles rencontrées dans l’implémentation des PPP.

Au sein de cette instance, placée sous la tutelle du Premier ministre, l’on avait même manifesté de la gêne en 2014, lorsque le Minepat avait inscrit dans la liste des projets à réaliser en PPP, ceux qui n’avaient fait l’objet d’aucune étude préalable.
Selon un membre du Comité d’orientation, qui a requis l’anonymat, certaines administrations le feraient en toute connaissance de cause, dans le but de saboter les PPP.
«En réalité, elles préfèrent la réalisation des projets par l’endettement ou le budget d’investissement public, qui leur donnent plus de marge de manœuvre en matière de rétrocommissions», soutient notre source.

À l’en croire, c’est également ce qui explique la petite envergure de la plupart des projets matures envoyés pour réalisation au Carpa. La modernisation du système informatique de la douane est le PPP le plus coûteux conclu sous l’égide de cette structure. Montant de l’investissement : 34 milliards de francs CFA.

 

© La Voix Des Décideurs
►Abdoul Kader

1.350.000.000 FCFA, c’est le budget voté  pour l’exercice 2021. Le budget en augmentation  de plus de 344.000.000 par rapport à l’exercice 2020. Cependant, les aspirations du Secrétariat National Permanent du Processus de Kimberley(SNPPK)  connaissent une diminution liée aux différentes crises qui secouent le pays. L’adoption de ces prévisions en recettes et en dépenses  s’est faite au cours d’une session ordinaire tenue à Yaoundé le 11 novembre 2020.

 

Comparativement  au budget 2020 équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 1.005.734.688 FCFA, le budget pour l’exercice 2021 a fait l’objet de vives discussions entre les parties prenantes invitées à la session ordinaire  consacrée à l’adoption du budget du Secrétariat  National Permanent du Processus de Kimberly. Un budget qui tient compte de la réalité socioéconomique de l’heure au Cameroun notamment,  la pandémie à coronavirus et surtout à la crise sécuritaire qui secoue les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest : « vu les difficultés financières, il était important de réajuster le budget et finalement, on est arrivée à 1.350.000.000 FCFA. On a beaucoup travaillé pour arriver à ce chiffre ». Dixit Fru Calistus, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, de l’Industrie et du développement  Technologique ».

Le budget de 2021 se veut réaliste d’après le Secrétaire Permanent du Processus de Kimberley, Daniel Mackaire Eloung Nna.  La nouvelle année qui commence dans moins de 02 mois s’annonce riche en projets qui répondent aux objectifs à atteindre : « Pour 2021, nous projetons déjà au niveau de la rentabilité de nos activités,  de renforcer le plateau technique du bureau d’expertise du diamant brut  au Cameroun. Vous savez, lorsqu’un diamant est mal  évalué, forcément l’Etat ne gagne pas le maximum de recettes(…). Nous allons continuer dans le cadre de la coopération internationale. Coopération bilatérale et multilatérale si l’environnement nous le permet parce qu’on a commencé encore  à voir des pics de contaminations de covid-19 à l’étranger. Nous allons devoir nous réunir 02 fois par an pour évaluer les mécanismes mis en place dans différents pays membres du Processus de Kimberley pour voir le niveau de mise en œuvre du processus de certification du diamant…).

Daniel Mackaire Eloung Nna, Secrétaire Permanent du Processus de Kimberley Cameroun

“Pour 2021, nous projetons déjà au niveau de la rentabilité de nos activités,  de renforcer le plateau technique du bureau d’expertise du diamant brut  au Cameroun”, Daniel Mackaire Eloung Nna, Secrétaire Permanent du Processus de Kimberley


 

D’autres champs d’actions sont envisagés notamment, le renforcement des mesures de contrôle internes au niveau des postes frontaliers, l’identification et établissement de la cartographie  des sites actifs et potentiels d’exploitation artisanale  de diamants , le recensement, sensibilisation  et formalisation  des acteurs diamineurs, le  suivi de la traçabilité de la production nationale de diamants bruts et de l’or, le contrôle interne  de la  circulation des diamants  bruts et autres substances  minérales  et de la lutte contre le trafics  et la contrebande  de ces derniers, l’encadrement et le développement des activités d’exploitation artisanales des diamants bruts,  la coordinations  des activités des services et organes impliqués dans la mise en œuvre du processus de Kimberley entre autres.

Rétrospective

Le budget 2020 équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 1.005.734.688 FCFA, a permis de réaliser plusieurs projet inscrits dans le plan d’action du Secrétariat National Permanent du Processus de Kimberley. Projets confinés voire intégrés dans divers sous-programmes.  Le budget de  fonctionnement était de l’ordre de 665.334.688 FCFA et celui d’investissement  de 340.400.000 FCFA.

Ainsi, un coup d’œil jeté sur le sous-programme ‘’ Contrôles, luttes contre les trafics et contrebandes des substances minérales précieuses et semi-précieuses et l’amélioration de la production nationales des diamants bruts, permet de voir  le contrôle de 553 vols internationaux à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, le contrôle de 1.329 vols internationaux à l’aéroport  de Douala, l’élaboration  du manuel de procédure de sureté du SNPPK  entres autres.

Les réalisations du sous-programme intitulé «Mise en œuvre des modalités d’import –export des diamants bruts au Cameroun, sont assez significatives. Le SNPPK a tracé 2.438,59 carats de diamants dans les circuits formels valant 113.254.780 FCFA, certifié 702, 59 carats de diamants dune valeur de 35.326.281 ayant généré  au titre des impôts et taxes  7.328.895, effectué deux missions de sensibilisations des acteurs miniers.  Le SNPPK s’est également déployé sur le terrain de la sensibilisation et de lutte contre la covid-19. La liste est loin d’être exhaustive.

Insomnies

2020 a été pour plusieurs trafiquants et fraudeurs, une année de pires cauchemars. Le Secrétariat National Permanent du Processus de Kimberley a lancé une chasse « aux souricières » qui a fait perdre le sommeil à tous ceux qui ont tenté d’éviter le circuit formel de commercialisation du diamant et de l’or. D’après Daniel Mackaire Eloung Nna, les contrôles accrus au niveau des aéroports ont connu un succès  incontestable.

Sans s’en vanter, il fait comprendre que : « Nous avons saisi à Douala, une cargaison de 1028 Carats.  Nous avons pu identifier le fraudeur. Nous avons mis ces diamants sous scellé. Ils vont être régularisés et commercialisés dans le circuit formel pour que l’Etat puisse rentrer dans son bon droit. En dehors de ça, nous avons pu retracer plus de 2000 carats d’une valeur de 350 millions FCFA ».

Plusieurs trafiquants et fraudeurs  auront à répondre de leurs actes devant les instances judiciaires. Les contrôles intensifiés au niveau des aéroports visent à amener tous les acteurs de l’exploitation et de l’exportation  du diamant et de l’or à fonctionner dans le circuit formel de commercialisation de ces pierres précieuses. La stratégie vise à permettre à l’Etat de faire plus de recettes.

©Jean Baptiste La Voix des Décideurs

 

 

Cameroun : Le gouvernement et le Gicam revisitent le champ d’actions des PME sous fond de Covid-19

►Le Ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), Achille Bassilekin III et  le président du Groupement Inter-Patronal du Cameroun ( Gicam ), Célestin Tawamba, se sont entretenus le 09 novembre 2020 à Yaoundé  sur l’impact de la Covid-19 sur les PME du pays.

 

 

La Voix  Des Décideurs  – Les petites et moyennes entreprises au Cameroun ont pris un coup dur avec la  survenance de la pandémie à coronavirus. Les promoteurs accusent des pertes énormes qui suscitent des inquiétudes quant à  leur avenir. Les mêmes inquiétudes s’observent au niveau du taux de chômage que leur fermeture pourra orchestrer.

Le Ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA) est conscient des difficultés qui gangrènent à l’heure actuelle le fonctionnement de ces PME.  Le Ministre Achille Bassilekin III, a décidé de s’entretenir avec les instances faitières de l’économie camerounaise  de les écouter et d’apporter des solutions rapides à leurs problèmes. Si rien n’est fait en mode d’urgence, toutes ces structures qui renforcent  le tissu  économique du pays , connaitront une chute libre sans vitesse initiale.

C’est dans cette logique que le ministre des Petites et Moyennes Entreprises de l’Economie, Sociale et de l’Artisanat a accordé une audience au patron du Gicam. Les deux parties ont échangé sur l’environnement  d’action des PME. Occasion pour le Président du Gicam, Célestin Tawamba de faire part à la tutelle des difficultés jamais observées dans le monde des PME avant le covid-19. Les deux parties dans leurs projections,  ont envisagé des solutions  de survie des PME Camerounaises.

L’on se rappelle qu’une pareille rencontre  s’est déroulée  le 28 janvier 2020, le Ministre des Petites et Moyennes  Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat avait effectué une visite à Douala, capitale politique du Cameroun. Il avait rencontré les responsables du Gicam .

Le gouvernement avait pris l’engagement de soutenir les PME touchées par le Covid-19. Une des solutions reposait  sur la mise sur pied d’un Fonds Spécial  de Solidarité Nationale  dont les ressources s’élèvent à 180 milliards FCFA et les 19 mesures rendues  le 30 avril 2020 par le Chef du Gouvernement  chiffrées à hauteur de 114 milliards FCFA.

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La part du lion revenant au soutien des PME vient consolider les efforts déjà entrepris par ce regroupement d’entreprises à travers son centre d’Excellence  des PME. Ce centre   est un puissant outil d’accompagnement des petites et moyennes entreprises.

Le responsable du Gicam, Célestin Tawamba  n’a pas manqué de présenter à son hôte le livre blanc de l’Economie camerounaise. L’ouvrage en question est sous-titré «  L’impératif industriel au Cameroun ».  Ce chef d’œuvre  véritable boussole, a été également présenté au Premier Ministre Joseph Dion Nguté le 19 octobre 2020.

 

 

L’impératif

L’économie du monde est à genoux face au Covid-19.  Dans son évolution persistante due à l’absence de vaccin et de médicaments adaptés, aucun secteur d’activités n’est à l’abri de ses ravages. Il est donc question pour le gouvernement camerounais d’œuvrer d’arrache-pied pour maintenir les PME en vie. Ce secteur aussi névralgique et important pour l’essor économique du pays, emploie plusieurs jeunes.

Il faut le reconnaitre, le gouvernement dans ses efforts de lutte contre le chômage, ne saurait employer tous les jeunes en quête d’emploi. Les secteurs des PME est donc pour les pouvoirs publics, une bouffée d’oxygène, un palliatif à ce problème qui s’apparente à un serpent de mer.

Le ministre Achille Bassilekin III qui tient le gouvernail veille au grain. Des rencontres avec  toutes les instances faitières de l’économie camerounaise sont organisées de façon récurrente pour être au parfum de l’actualité des PME dans ce contexte dominée par la pandémie à coronavirus. La tutelle fait savoir que, le secteur des PME doit rester debout quoi qu’il advienne. La vie économique du pays en dépend.

 

©La Voix  Des Décideurs  ►Jean Baptiste Bidima

Source photos : MINPMEESA

 

Camvert, l’entreprise camerounaise qui envisage produire 60.000 tonnes d’huile de palme par an dans les prochaines années, vient d’achever la première phase de son projet consacrée à la mise en terre de plants de palmiers à huile  sur une surface de 1500 hectares.

L’entreprise camerounaise Camvert est plus que jamais déterminée à combler le déficit national en huile de palme. Pour cela, elle s’est lancée dans la mise en valeur du sol pour produire sous peu, de l’huile de palme de qualité meilleure. Les travaux de ce vaste projet qui touche 60.000 hectares de terrain à Nieté et Campo  dans le sud du  pays, sont suffisamment avancés. Une pépinière de 20 hectares donne fière allure et rassure les autorités locales en place dans ces deux localités.

L’initiative de Camvert est saluée par les pouvoirs publics au regard de la quantité d’huile de palme que le Cameroun importe chaque année. Il s’agit de  200.000 tonnes d’huile de palme pour stabiliser les ménages, soit près de 100 milliards FCFA que le Cameroun perd pour éviter chaque année des cas de pénuries.

Projet d’envergure

Pour combler  le déficit en huile de palme au Cameroun, Camvert a mis sur pied un projet visant à terme, la mise sur pied d’un Complexe agro-industriel. De ce complexe, il sera produit 60.000 tonnes d’huile de palme par an. Les noix proviendront de différents champs. Certains propres à Camvert sur une surface de 50.000 hectares, d’autres des champs communautaires appartenant aux populations locales évoluant seule, en associations ou regroupées en coopératives.  Elles bénéficieront de l’appui  de l’entreprise dans l’entretien de ces champs. D’autres palmeraies seront l’œuvre des communes de Campo et de Nieté.

Il y aura 03 unités de transformation d’une capacité minimale de 60.000 tonnes d’huile de palme et 10.000 tonnes d’huile de palmiste. 03 centrales de traitement des eaux usées par anaérobie verront le jour pour la production du Gaz domestique et des engrais biologiques pour les plantations. Une unité de traitement de la biomasse question de produire des chips et de pellettes (bio fuel) pour les centrales à cogénération  et unités de transformation.

Le projet se réalise par étapes successives. Les travaux  ont débuté par la création d’une palmerai de 20 hectares de plants. A l’heure actuelle, la première étape de mise  en terre de ces plants de palmiers à huile s’est achevée sur une surface de 1500 hectares. L’on envisage atteindre les 3000 hectares l’année prochaine et la première unité de transformation verra aussi le jour.

Un projet social et économique

D’après les promoteurs de l’entreprise camerounaise Camvert, le projet initié vise à terme la transformation surplace au pays, de l’huile de palme par les camerounais eux-mêmes. Les populations ne sauraient passer  tout le temps à quémander  ce qu’elles peuvent produire et transformer à leur profit. Cette politique extravertie doit prendre fin. Avec un peu de volonté et le pays sort de sa dépendance extérieure en matière de consommation.

Malgré la nuisance de certaines ONG internationales qui entretiennent cette dépendance de l’extérieur, Camvert nécessite l’onction du gouvernement pour la production locale de l’huile de palme. Car, pour l’instant, la Socapalm et la CDC connaissent des problèmes. Certains sont  dus à la Crise anglophone et d’autres par le caractère ancien de leurs installations.

Les populations de Kribi ont commencé à savourer les fruits de ce projet. Près de 700 personnes ont été recrutées pour les travaux de la pépinière. Ce qui leur a permis de payer la scolarité de leurs enfants et de résoudre plusieurs autres problèmes du train de vie quotidien.  Ce projet sous peu fera  de Nieté et Campos, des villes futuristes, des villes de rêve.

Camvert  entend créer 8000 emplois directs. Dans son souci d’impliquer plus d’un acteur, 24  entreprises de sous- traitance  sont déjà sur le terrain.

Projet  vivement combattu

Certaines ONG internationales qui prétendent  protéger l’environnement  sont vent debout contre ce projet de production locale d’huile de palme initié par Camvert. Au service du colonialisme occidental,  Greenpeace  aimerait-elle  bien voir  cette initiative mourir dans l’œuf?

A Kribi, les populations  refusent  de voir ce projet mourir ou glisser entre leurs doigts : « Ce que ces ONG refusent de dire est, qu’elles sont là pour empêcher aux nationaux de produire pour concurrencer les produits de l’occident. Tout champ à caractère industriel doit être combattu jusqu’à l’extinction du projet. En amont, elles présentent aux Etats africains la nécessité de protéger l’environnement pour lutter contre les changements climatiques et la sècheresse. En aval, c’est le combat contre la production industrielle locale », fait remarquer un chef de village à Nieté. Il s’agit en fait pour ces ONG de veiller à ce qu’aucun pays africain ne se libère de la dépendance alimentaire  extérieure.

Dans le formatage de la conscience des africains, l’huile de palme  est présentée comme une denrée qui contient du cholestérol nuisible à leur santé. Il faut donc que les populations locales consomment uniquement ce qui vient de l’occident. Parlant de l’huile, il faut le dire sans ambages que : « seuls les résidus de soja sont envoyés en Afrique.  Et pendant ce temps, l’huile de palme qui d’après les nutrionnistes est la meilleure, est déconseillée », conclut ce gardien de la tradition.

Ainsi, toute plantation à caractère industriel est interprétée par ces ONG comme une atteinte à l’environnement. Des pressions fusent de toutes parts pour amener les gouvernements à empêcher l’exploitation des terres par les promoteurs d’entreprises locales.

Sommes- nous essentielles consommateurs ?  La réponse est oui du côté des ONG de « défense de l’environnement ».Mais du côté des populations locales, il faut bien que le gouvernement ait les yeux grandement ouverts sur cette manipulation de ces Organismes internationaux.  Les accords sur le climat ne doivent en aucun cas empêcher aux Etats africains de faire des champs industriels. Accepter évoluer dans ce sens, c’est jurer ne jamais avoir une industrie alimentaire locale à même de concurrencer l’occident.

Ce regard s’impose dans tous les secteurs d’activités pour sortir enfin du colonialisme occidental. « Tout ce qui vient de l’hexagone n’est que résidu.  Un blanc ne saurait convoyer en Afrique un produit de meilleure qualité. La bonne qualité, c’est pour lui-même ». Ces propos d’un nutritionniste camerounais invitent à une prise de conscience collective au sujet de ces politiques étrangères qui ne visent qu’une seule chose : Amener les africains à ne point consommer  ce qu’ils produisent.

L’initiative de camvert de changer la donne est à encourager par le gouvernement camerounais et  les populations locales car, l’huile de palme  reste et demeure  la meilleure des huiles  sur le marché concluent ainsi les nutritionnistes.

Jean  Baptiste Bidima

 

 

►Dans le cadre de la deuxième session de Comité de pilotage du Projet de Redressement Economique et Social du Lac Tchad. Les membres se sont retrouvés le mercredi 30 septembre 2020 à Yaoundé.

 

 

Dans le cadre de la mise œuvre du Projet de Redressement Economique et Social du Lac Tchad (RESILAC), le Cameroun mène le peloton. En effet, son niveau d’atteinte d’indicateurs, est supérieur à tous les pays partis au projet soit 76% contre 56% au niveau régional.

De manière explicite, comme l’a indiqué le président du Comité de pilotage Charles ASSAMBA ONGODO, par ailleurs, Directeur général de la Coopération et de l’intégration régionale au MINEPAT, l’évaluation à mi-parcours des résultats atteints par rapport aux objectifs fixés présente un tableau scintillant.

Le président du Comité de pilotage, Charles ASSAMBA ONGODO

L’évaluation à mi-parcours des  résultats atteints par rapport aux objectifs fixés présente un tableau scintillant.

 

Le pilier 1 relatif au renforcement du capital humain et la cohésion sociale révèle un taux de réalisation de 120%. S’agissant du pilier 2 portant sur le redresse
ment économique durable, il connaît un taux de réalisation de 30% ; et le pilier 3 relatif au renforcement des capacités et à l’appui institutionnel connaît aussi un taux de réalisation de 88%. Une performance fort appréciable, à en croire le président du Comité de pilotage, au vu du contexte ambiant marqué par des crises sécuritaires et sanitaires.

 

 

Au-delà de l’appréciation de l’état d’avancement des activités du projet, cette session a également été une occasion pour les participants constitués des représentants des administrations publiques et partenaires techniques et financiers du projet ; de formuler de recommandations visant à améliorer davantage la performance des interventions du Projet de Redressement Economique et Social du Lac Tchad sur le terrain.

Il est nécessaire de rappeler que le projet RESILAC a été conçu au profit des pays riverains du Lac Tchad que sont Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad ; confrontés aux crises multiformes. Son objectif est de contribuer au redressement économique et au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des localités cibles.

 

 

Pour sa réalisation, le RESILAC, s’étale sur une durée de 04 ans allant de 2018 à 2022. Il bénéficie d’un co-financement de l’Agence Française de Développement et de l’Union Européenne de 35 millions d’euros et du soutien technique d’un consortium de trois ONG internationales (CARE, Groupe URD et Action Contre la Faim) et de certaines ONG nationales.

Au Cameroun, le projet RESILAC intervient dans quatre communes de la région de l’Extrême-Nord, à savoir Mindif, Dargala, Koza et Mora.

 

© Marcien Essimi ► La Voix Des Décideurs

 

Au Kenya , la centrale géothermique de Menengaï, financée par la Banque africaine de développement ( Bad ), évite une grave pénurie d’électricité à 500 000 ménages . Pour la mise en œuvre de la centrale, le nombre total de puits visés était une cinquantaine pour disposer d’assez de vapeur pour une capacité de production supérieure à 100 MW.

 

 

La Voix Des Décideurs – Fort d’une production qui a plus que triplé, de 198 à près de 672 mégawatts (MW) en six ans, le Kenya est devenu le premier producteur africain d’énergie géothermique. La mise en service de la centrale géothermique de Menengaï a permis au pays d’Afrique de l’Est de combler son déficit électrique pour surmonter les graves pénuries rencontrées vers la fin des années 2000.

Le Projet  de développement géothermique de Menengaï, financé en grande partie par la Banque africaine de développement à hauteur de 108 millions de dollars, a apporté une production de quelque 105 MW à la capacité de production nationale, selon le rapport d’achèvement du projet publié le 6 octobre par la Banque.

Lire aussi : La Bad remporte le Prix international Prince Talal pour le développement humain au Malawi

Pour la mise en œuvre de la centrale, le nombre total de puits visés était une cinquantaine pour disposer d’assez de vapeur pour une capacité de production supérieure à 100 MW. Quelque 49 puits ont été forés jusqu’à la fin du mois de novembre de 2019, avec une capacité de 169,9 MW. Les résultats sont donc supérieurs à la capacité estimée initialement. Par ailleurs, une réduction de 600 000 tonnes d’émission de CO₂ par an devrait être réalisée à partir de 2022-2023.

Pendant la phase de construction de la centrale, 94 membres du personnel ont suivi une formation dans les domaines du forage, de la passation des marchés et du financement ainsi que de la gestion de la santé et de la sécurité. Près de la moitié (44%) des membres formés sont des femmes. De plus, 249 membres du personnel de la société de développement géothermique (GDC), parmi lesquels 93 femmes, ont bénéficié d’une formation de groupe.

 

 

 

La construction de la centrale géothermique de Menegaï bénéficie à environ 500 000 personnes, dont 70 000  dans les zones rurales du pays, ainsi qu’à des entreprises et des industries. Plus de 600 emplois ont été créés.

« L’objectif ultime du projet était de jouer un rôle essentiel en aidant le Kenya à surmonter la grave pénurie d’électricité due à la variabilité de la production d’hydroélectricité, qui avait obligé le pays à recourir à une production thermique de secours onéreuse de 2011 à 2012, et qui s’est poursuivie jusqu’en 2018 », souligne le rapport conduit par Girma Mekuria, agent principal de l’Énergie à la Banque.

En 2011, le Kenya s’était engagé sur une trajectoire ambitieuse de développement des énergies renouvelables par l’adoption du Plan de développement de l’électricité à moindre coût pour la période 2011-2031. Ce plan fait l’objet de mise à jour annuelle afin d’accroître la capacité de production d’énergie, passée de 1 227 MW en 2010 à 3 751 MW en 2018. Afin de parvenir à électrifier le pays et satisfaire la demande croissante, une capacité significative de production d’énergie renouvelable doit être ajoutée au réseau national kenyan.

Lire aussi : Conakry: La Bad en action pour  la construction d’un port en eau profonde en Guinée

Le Plan à moyen terme (PMT) 2008-2012, et ceux qui l’ont suivi, le PMT-II (2013-2018), le PMT-III (2018-2022), dans le cadre du plan de développement appelé « Vision 2030 », prévoient de porter la capacité de production électrique du pays à 5 521 MW d’ici à la fin de l’année 2022.

Le PMT-III vise également à promouvoir le développement et l’utilisation des sources d’énergies renouvelables afin de créer un système d’alimentation en électricité fiable, de bonne qualité et rentable pour soutenir le développement industriel.

Pour la réalisation de cet ambitieux plan transformateur, la Banque africaine de développement est l’un des partenaires financiers privilégiés du Kenya.

 

The UK financial regulator’s Bitcoin crackdown underscores its misguided approach to cryptocurrencies – which are the future of money – says the CEO of one of the world’s largest independent financial advisory and fintech organizations.

 

 

 

The damning analysis from Nigel Green, chief executive and founder of deVere Group, comes as the UK’s Financial Conduct Authority (FCA) publishes its final rules banning the sale of derivatives and exchange-traded notes (ETNs) that reference certain types of crypto assets, such as Bitcoin, Ether and Ripple (XRP) to retail consumers.

Mr Green notes: “This move by the FCA underscores the regulator’s rather misguided approach to cryptocurrencies.

“Whilst the FCA is not stopping people buying Bitcoin or other cryptocurrencies directly, it is banning the sale of products based on their prices.

He continues: “The regulator does express some valid concerns in its new rules, which we welcome and support.

“However, rather than banning, the FCA should be regulating the booming and unstoppable sector.

“This market, thanks to its exponential growth, needs a robust and enforceable regulatory framework. It needs scrutiny.”

The deVere CEO adds: “The staggering pace of the digitalisation of economies and every aspect of our lives highlights that there will be a growing demand for digital, global, borderless money.

“Already digital currency is almost universally regarded as the future of money – and we need a joined-up approach to tackling those who undermine it.

“In this regard, most major financial institutions globally already have or are preparing to establish crypto desks. It is why more and more retail and institutional investors are piling into the market. And it is why tech giants, like Facebook, amongst others are getting involved.”

 

 

 

Mr Green concludes: “The tide is not going back. Traditional, fiat, paper currencies are not the future.

“Therefore, regulation – not a ban – is necessary. This will provide further protection for the growing number of people using cryptocurrencies, it will help stamp out criminal activity, the less potential risk there will be for the disruption of global financial stability, and the more opportunities there will be for economic growth and activity in those countries which introduce it.

“The FCA should be leading the way on the future of money.”

deVere Group is one of the world’s largest independent advisors of specialist global financial solutions to international, local mass affluent, and high-net-worth clients. It has a network of more than 70 offices across the world, over 80,000 clients and $12bn under advisement.

 

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